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Titre: Choice.
Auteur: xfrankiexloverx [Steph]
Genre: Drame, drogue.
Rating: R
Paring: Frank.
Summary: Choisir la vie.
Disclaimer: Je ne connais pas My chemical romance et ceci n'est que pure fiction, ne pas copier.

You shut your mouth, how can you say I go about things the wrong way?
I am human and I need to be loved just like everybody else does.

 

Je regardais la seringue, presque impatiemment. J'étais celui qui attendais, mais aussi celui qui me faisait attendre. Je regardais cette seringue remplie d'héroïne, remplie de merde, là, assis devant ce club. Est-ce que j'y allais, ou je n'y allais pas? De toute façon, personne ne me regarderait, comme d'habitude. À vrai dire, je m'en foutais. Enfin, c'était ce que je me disais. Mais là n'était pas la question pertinente. Est-ce que je m'injectais de nouveau, cette dose d'héro dans le corps? Serais-je capable? Survivrai-je? Voulais-je survive? Trop de question pour quelqu'un de si nul que moi. Pourtant, j'avais le choix. Le choix de vivre.

Mes yeux suivirent à nouveau les lumières qui éclairaient le nom du club et je soupirai, relevant mes manches. Je ne pensais qu'à une personne. Qu'est-ce que cela pouvait bien changer, elle n'était pas ma mère après tout. Non, Judy n'était qu'une ex, quelqu'un à qui je ne devrais plus penser. Elle m'avais vu utiliser cette drogue. Elle m'avait dit d'arrêter, que tout cela était mal. Je lui avais dit de ce la fermer, que je voulais qu'elle parte. Par contre, je ne m'étais pas plein quand elle m'avait sauver la vie. J'étais sur le bord d'une overdose, elle m'avais ramener chez elle et m'avais soigner. J'était clean, parfaitement clean. À ce moment, elle m'avait dit qu'on aurait jamais été fait l'un pour l'autre de toute façon, mais que je pourrais sûrement, un jour, rencontrer la personne. Celle qui pourrais donner un sens à la vie et un sourire au coin des lèvres. Après cette déclaration, je ne m'étais jamais sentit aussi seul de toute ma vie. Personne ne voudrait jamais de moi. J'étais un gars beaucoup trop gêner. Moi, Frank Iero, qu'avais-je de bien à apporter à une fille? Toute ma famille n'avait été que des ratées, pourquoi moi je sortirais du lot?

I am the son and the heir of a shyness that is criminally vulgar.

I am the son and heir of nothing in particular.


Je pris la seringue et la rangea dans une petite boite en métal avant de la glisser dans mes poches. La seringue était encore pleine, je ne m'étais pas piqué. Peut-être bien que je rencontrerais quelqu'un ce soir. Quelqu'un de spécial. Quelqu'un qui changerais ma vie. Je rentrai donc, jettant un regard à la foule. Je m'y glissai, regardant les filles. Je trouvais qu'elle se resemblait toute. Elles étaient toutes des filles qui ne me jetteraient que des regards croche, me disant à travers ce regard que je ne valais rien. Mon cœur étouffa à cette pensée. Quand je la vis tout à coup. Elle avait de magnifiques cheveux châtain et des yeux verts. Je m'approchai d'elle en souriant. J'avais confiance en moi. J'arrivai alors devant elle et commença à parler, me présentant, lui demandant si elle venait souvent ici. Elle ne me répondit pas, ne me regarda même pas. Je continuai en l'invitant à danser, elle à ce moment elle me regarda. Elle me regarda comme toute les autres. J'était un nul.

À ce moment, je choisis. Je sortit du club et me diriger vers ma maison en courant. Il faisait froid, il faisait maintenant sombre. Je remarquai que je tremblais seulement quand j'essayai de débarrer la porte, avec de la difficulté. Et je ne tremblais pas à cause du froid. Je m'assoya sur mon lit et sortit l'héroïne. Je ne pensai pas plus et m'injectais la dose dans le bras. Je sentis une profonde sensation, comme un flash et de la douleur. Je savais très bien que j'en avais trop mit. Je savais très bien que je pourrais mourir. Mais c'était ce que j'avais fait, je n'avais pas choisis la vie. Je m'en foutais. C'était l'enfer. Ma tête tomba sur mon oreiller et le noir totale m'ensevelie.

There's a club if you'd like to go, you could meet somebody who really loves you.
So you go, and you stand on your own and you leave on your own and you go home,

and you cry and you want to die...

Mes yeux rouvrir subitement et je regardait autour de moi. Merde. J'étais vivant. Je regardai l'heure, il était trois heures du matin. J'enlevai la seringue de mon bras et me leva pour aller dans la chambre de bain. Je la nettoya et me regarda en même temps dans le miroir. J'avais l'air affreux, en sueur, les pupilles tellement petite que je les voyais à peine. Mais j'étais en vie. Si cette seringue m'avait épargné, c'était parce qu'il y avait une bonne raison. Rien n'arrive sans une bonne raison. Enfin, presque. J'avais fait le mauvais choix, il fallait que je vive. Il fallait que je change, voilà tout. Après tout, maintenant, j'avais plus de temps pour prendre plus de décision, expérimenté plus de choix. Je regardai le sang et les saletés de la seringue se mélanger avec l'eau, tournant cette dernière à une couleur brun rouille. J'avais le choix, merde. Cela voulais dire qu'un jour, ça tournerait en ma faveur. Peut-être n'était-je pas un raté, pas pour tout le monde. Certainement pas pour moi, plus maintenant. J'allais me prendre en main. Mon temps viendrait, mais pas tout de suite. Voilà ce qu'une foutue seringue et une fille nulle pouvaient vous apprendre. De choisir la vie.

 

Fin

 

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