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Auteur: Stephanie.
Genre: Drame, Romance, Het...
Rating: R
Paring: Matthew, Dominic, Jamie, Evelyn, Charlotte, Christopher.
Pov: Matthew.
Summary:
Univers Alternartif. Matt, Dom et Chris ne se connaissent pas.
Disclaimer: Je ne connais pas Muse et ceci n'est que pure fiction, ne pas copier.


MAP OF YOUR HEAD

 


- Prologue -

11 Mai

Je regardai un instant par le hublot de l'avion qui m'emmenait vers le Japon. J'avais totalement décidé de m'en aller de l'Angleterre sur un coup de tête. Je ne savais pas trop pourquoi, mais je sentais que je n'étais plus à ma place là-bas... Le japon avait toujours été un pays que j'aimais, mais je n'y avais jamais été. C'était donc l'occasion pour partir.

Je tournai mon regard vers l'intérieur de l'avion. Elle était petite et ne renfermait pas beaucoup de monde. C'était vrai que ce n'était pas encore dans la période des vacances, donc le monde ne voyageait pas beaucoup. Partout, je ne voyais que des anglais... Ils attendaient tous pour aller dans le même pays que moi. Je me surpris à me demander pourquoi. Pourquoi partait-t-ils au Japon? Est-ce qu'ils aimaient ce pays, connaissaient-t-ils du monde là-bas, était-ce pour un voyage d'affaire ou bien est-ce que, comme moi, ils voulaient être loin de l'Angleterre pendant un moment? Tant de personne et moi je n'en connaissais aucune.

Dans le siège à côté de moi, il y avait un jeune homme blond qui dormait. Je préférais cela. J'avais tellement de pensées qui me préoccupait l'esprit qu'une vieille femme qui m'aurait parlé durant tout le voyage de ses enfants, de ses petits enfant, et ainsi de suite, ne m'aurait pas vraiment tenté. Je soupirai et décidai de faire comme mon voisin et de dormir. Je posai ma tête et fermai les yeux, sentant tranquillement le sommeil envahir mon corps.

Ce n'était pas la première fois que je prenais l'avion, alors je n'étais pas nerveux. Je n'étais pas non plus si énerver de me rendre au Japon... pas que ce n'étais pas dans ma nature de sauter partout, en faite, vous pourriez être surpris comment je pouvais avoir de l'énergie... c'est seulement qu'avec du monde que je ne connaissais pas vraiment, je restais calme et gênée.

Au même moment où mon esprit commençait à complètement se fermer, je sentis une secousse. Mes yeux s'ouvrirent soudainement et je regardai autour de moi. Le jeune homme blond était lui aussi réveiller et semblait inquiet.

"Qu'est-ce qu'il se passe?" demandais-je.

"Je ne sais pas..." me répondit-t-il.

On entendit alors une voix nous disant de rester calme, de prendre les masques d'oxygène qui nous étaient offert et les emplacements des sortis s'urgence. Une autre secousse. Puis des lumières rouges. Tout le monde se pressa alors de prendre leur masque d'oxygène. Tout le monde sauf moi, je commençais à paniquer, mon coeur battait à toute vitesse. J'avais de la misère à respirer mais ma tête ne pouvait faire le lien avec le masque.

Je sentis alors quelque chose sur mon visage. Mon voisin, le jeune homme blond, avait prit mon masque à oxygène pour me le mettre. Au même moment, je sentis une bouffé d'air envahir mes poumons et le calme me revient. Je le pris et mit l'élastique autour de ma tête, la hochant pour remercier l'homme.

À ce moment, j'entendis des cris et sentit l'avion aller de plus en plus vite vers le bas. Je fermai mes yeux fermement et agrippai les bras du siège. Le son coupa soudainement comme si je serais devenu sourd... et puis tout devint noir.

 


- Chapitre 01 -

11 Mai

L'ouïe fut le premier sens qui me revint. Il y avait un vacarme intense autour de moi et, ayant oublié où j'étais, je me demandais ce que mon colocataire pouvait bien faire pour faire autant de bruit. Puis, j'entendis la mer. J'ouvris mes yeux et fut aussitôt éblouie par le soleil. Je l'ai refermai un instant avant de les ouvrir à nouveaux. Je me relevai tranquillement et regardai autour de moi. Ma vision était floue. Je vis quelqu'un courir vers moi à toute vitesse.

"Il est réveillé!"

Après quelque secondes ma vision s'ajusta et je pu voir que l'homme qui avait couru vers moi était en faite celui qui était assis à côté de moi.

"Ne bouge pas trop, peut-être que tu as quelques choses de cassé."

Je le regardai un instant et tout me revint en tête. L'avion c'était écrasé. Je regardai alors à l'entour de moi. Je vit l'avion, en feu, un peu plus loin. Puis de l'autre côté, il devait y avoir au moins 4 autres personnes qui semblaient en vie... donc quelques une blessé. Puis, un peu non loin de moi... il devait y avoir au moins 5 corps. Oui, je dis bien corps, parce qu'ils étaient morts. Je sentis alors l'odeur de brûlé que dégageaient les morts et ma tête se mit à tourner. Je me penchai sur le côté avant de vomir tout ce que j'avais bien pu manger dans l'avion. Par contre, l'odeur infecte n'était rien comparée à ce que les personnes défigurer pouvait ressembler. Je pouvais voir la chair, les entrailles et tout ce sang... Je mit une main devant mes yeux et me fit promettre de ne plus regarder dans cette direction.

"De... l'eau." murmurais-je.

"Tiens." me dit le jeune homme blond. "Mais ne bois pas trop, on n'a pas trop de provision."

Je pris la bouteille et en pris quelque gorgée. Puis je regardai autour de moi. On étais sur une île déserte... est-ce que quelqu'un savait où on était? J'en doutais.

"Merci." dis-je, en redonnant la bouteille.

"De rien... au fait, mon nom est Dominic. Dominic Howard."

"Matthew Bellamy." répondis-je.

"Tu n'as pas l'air d'être blessé. Tu as mal à quelques part?"

Je passai ma main dans mes cheveux bleus et sentit un liquide visqueux sur le côté de ma tête. Je le montrai à Dominic.

"Oh... attend, je vais examiner ça. J'suis pas un docteur, mais je sais quand même me débrouiller."

Il déchira alors un morceau de linge qui devait appartenir à l'une des personnes... qui n'était plus de ce monde, et renversa de l'eau dessus avant de m'éponger le côté du visage avant de me donner le tissu. Puis il se leva.

"Ça n'a pas l'air trop grave. Tu peux te lever?"

"Oui... je crois."

Je m'appuyai sur mon bras droit, faisant attention pour ne pas mettre ma main dans ma flaque de vomis, puis je me levai sans trop de mal. "Tu sais où on est?" demandais-je, en remettants le tissu sur ma blessure.

"J'en est aucune idée... j'pourrais même pas te dire si on est plus proche de l'Angleterre ou du Japon."

Je regardai les gens qui étaient assis en rond un peu plus loin. Quelques un pleuraient. Il y avait un homme qui faisait les cent pas, semblant inquiet... Il y avait de quoi être inquiet, être perdu sur une île déserte qui était quelques pars perdu dans le monde.

"C'est les survivants?" demandai-je, toujours en regardant les gens au loin. Le mot passa mal dans ma gorge. À ce moment, je me remerciai de ne pas avoir demandé à quelqu'un de venir avec moi... j'avais au moins sauver mes amis et ma familles de cela.

"Oui. On va aller les voir... tu viens?"

Je hochai la tête et suivis Dominic.



- Chapitre 02 -

11 Mai

J'appris alors le nom des survivants :

Christopher Wolstenholme était celui qui faisait les cents pas. Il était inquiet pour sa femme et ses enfants. Ils étaient resté dans sa ville, mais le jeune homme était tout de même inquiet.

Evelyn Loseth essayait de calmer le jeune homme, mais sans succès. Elle ne le connaissait pas, mais il commençait à l'énerver, parce qu'elle essayait de rester calme elle-même. Elle aussi semblait être venu toute seule.

Jamie Elkins était assise dans un coin et semblait perdu dans ses pensées. Elle ne semblait pas être le genre de fille à beaucoup parler... peut-être qu'elle venait de perdre quelqu'un dans l'écrasement. Je sentis tout de suite de la sympathie pour elle.

Benjamin Raven était couché par terre et semblait souffrir énormément. Il avait reçu un morceau de métal dans la jambe et même si Dominic avait réussis à le lui enlever et à bander sa jambe, il saignait beaucoup.

 

Mary Raven était celle qui était en train de pleurer. Elle était la femme de Benjamin... J'espérais que l'homme se remette sur pied rapidement.

Je n'aimais pas voir le monde triste. Je sentais toujours que je devais faire quelque chose pour ces gens, que j'en avais la responsabilité... mais la plupart du temps, comme en ce moment, je ne savais pas quoi faire. Et je m'haïssais pour ça.

Dominic, lui, était venu tout seul. C'était lui qui s'occupait de tout le monde. Sans lui, je pense qu'on serait tous devenu fou et personne n'aurait rien fait. J'étais heureux qu'il soit là.

Je m'introduis comme quelqu'un qui avait décidé d'aller au Japon. Et ce fut à peu près tout. J'étais gêné, comme à l'habitude.

"Alors..." dit Dominic. "Est-ce que quelqu'un de vous à regarder si la radio de l'avion fonctionnait?"

Personne ne répondit. En fait, personne ne le regarda sauf moi. Tout le monde était en crise de panique, mais je savais que Dominic ne voulait qu'aider le monde.

"HEY!" cria-t-il, soudainement, faisant sursauter tout le monde y compris moi. "Je sais que nous avons à faire à quelque chose de difficile, mais si nous ne faisons rien peut-être que nous allons mourir ici. Je sais que ce n'est pas ce que vous voulez. Il faut agir."

Je me levai et vit Evelyn faire la même chose. "Je vais aller voir la radio." dis-je, sans regarder Dominic. Je n'étais pas rendu à l'avion que je sentais mon estomac s'affaiblir. Je pensais déjà à tout les gens qui devaient être dans le même état que la pile de corps qui se trouvait non loin de là.

C'est à ce moment que je me rendis compte que l'avion était en feu. Dominic et Evelyn arrivèrent alors en arrière de moi. Dominic rit un moment.

"Tu pensais vraiment éteindre le feu tout seul? Tiens." dit-t-il en me tendant une espèce de chaudière. Je rougis un moment avant de me demander où il avait trouver cela. Je décidai de ne pas me poser la question et allai chercher de l'eau. Mais même après mainte effort, on ne réussis pas à éteindre le feu.

"Eh bien.." dit Dominic. "Je pensais que ce serait moins difficile... au moins, on aura essayé. Okay, alors faudrait peut-être aller chercher dans la forêt voir si il n'y aurait pas d'autre monde ou de quoi à manger."

Je me demandai alors si l'île était grande.

"On va se séparer en deux groupes..." Dom retourna alors vers le groupe. "Bon, Mary reste avec Benjamin, ce sera mieux comme ça. Christopher, viens avec nous."

Mais Chris ne répondit pas. Il était assis et fixait au loin. Il devait penser à sa famille. Je vis alors Jamie se lever.

"C'est bon, je vais y aller." dit-t-elle. "J'penses pas qu'il va survivre sinon." Dit-t-elle en regardant Christopher.

"Okay." répondit Dominic. "Tant qu'on peux se séparer en groupes sans que personne ne se retrouve seul. Alors, je vais aller par là avec Evelyn."

"Ouais, j'ai compris, je vais à gauche avec le petite maigre là." dit-elle avant de marcher vers la forêt.

Je me regardai un instant en fronçant les sourcils. C'était vrai que j'étais mince, mais de là à dire que j'étais maigre... Dominic haussa les épaules et alla dans la forêt avec Evelyn. Je couru alors pour rejoindre Jamie.

 


- Chapitre 03 -

11 Mai

Je n'osais pas lui parler. En faite, c'est que je ne savais pas trop quoi dire... et en m'ayant traité de maigre, j'avais l'impression qu'elle ne m'aimait pas vraiment, sans trop savoir pourquoi. Je ne lui avais rien fait. Peut-être que je me faisais des idées aussi.

"Au fait, pourquoi allais-tu au Japon?" Okay, j'aurais pas pu faire mieux. Tu sors d'un écrasement d'avion et c'est tout ce que tu peux lui dire... pathétique.

"J'aime le pays, c'est tout."

Je fut soulager de savoir qu'elle m'avait répondu... mais cela ne l'avait pas faite parler plus pour autant.

"Alors... tu vois quelque chose?" demandai-je.

"Non."

Je soupirai et décidai de ne pas en dire plus. Cela ne servirai à rien. Je regardai aux alentours et tout ce que je pu voir furent des arbres, des arbres et des arbres... Si au moins il pourrait y avoir des petits fruits, n'importe quoi. Je n'avais pas faim, ayant encore l'estomac retourné par tous les évènements, mais cela me donnerait au moins de l'espoir.

Après environ quarante minutes de marche en silence, je soupirai et décidai qu'il était temps de rebrousser chemin.

"Bon, je crois qu'on ferait mieux de retourner auprès des autres, peut-être que Dominic et Evelyn ont eu plus de chance que nous."

Jamie hocha de la tête et nous retournèrent vers la plage. On marcha longtemps vers la plage... mais elle ne vint jamais. Je commençai alors à paniquer mais je me repris rapidement en me disant que nous nous étions beaucoup enfoncé dans la forêt, c'était normal que cela prenne du temps avant qu'on soit de nouveau à la plage. Je me dis que tout allait bien aller et que nous nous en sortirions. Je réussis alors à fermer mon esprit de toutes pensées négatives et je marchai, en ne me concentrant que sur cela.

Quand je sentis une main dans la mienne, me faisant arrêter de marcher, je me rendis compte à quel point elle était moite. Je ne pensais pas être nerveux à ce point. Je me retournai vers Jamie.

"Ça sert à rien de continuer, on est perdu."

Le savoir me fit comme un coup de poing au visage. À ce moment, je réalisai que je ne sortirai peut-être jamais de cette forêt, de cette île... Ma respiration se fit de plus en plus saccadé et je sentais la sueur perlé mon front. Je crois que Jamie s'en aperçu, car elle resserra ma main, avant de la lâché.

"Matthew... c'est ça?"

"Ouais." Ma gorge était sèche. Mon coeur battait à cent milles à l'heure.

"Je sais que ça fait peur, mais faut que tu t'reprennes. Comme à dit Dominic, ça va servir à rien de paniquer. Tant fait pas, les autres vont venir nous chercher."

Je fermai un instant les yeux et soupirai, essayant de me calmer. Je les rouvrit et regardai Jamie. "Ouais, t'as raison."

Elle s'assoya alors par terre, contre un arbre, et je fis de même. Il fallais que j'essaye de retrouver mes esprits, il fallait s'en sortir.

"Bon..." dis-je. "T'as un sac, c'est bien. On pourrait regarder ce qu'on a avec nous, ça pourrait peut-être nous servir."

Jamie, sans rien dire, enleva son sac à dos et l'ouvrit avant de jeter tout son contenue par terre. Je fouillai alors dans mes poches pour en retirer de la gomme, quelques cents et mes clés. Je regardai le contenue de son sac et mes yeux s'écarquillèrent. Jamie me vit et haussa les épaules.

"Je me disais... au cas où."

Elle avait du chocolat, des chips, une couverture, une bouteille d'eau, un lighter, un canif, un cellulaire, une paire de bas et deux vestes.

"On peut oublier le téléphone," dis-je. "C'est sûr qu'il n'y a aucun signale. Mais le reste peut être vraiment utile! Une chance que t'as pensé à ça." Je lui souris et elle ne fit que me regarder. Je sentais encore qu'elle avait quelque chose contre moi, mais au moins elle me parlait... c'était déjà ça.

"Et j'ai une montre. C'est pas vraiment utile."

"Elle marche encore?" demandais-je.

"Oui." dit-t-elle en l'enlevant de son poignet.

"On ferait mieux de la garder... juste pour savoir quel date on est. Ça va me rassurer un peu..." Je laissai échapper un petit rire nerveux.

"D'accord." dit-t-elle. "Eh bien, en ce moment il est onze heures du soir."

"Okay. C'est sur que ce n'est pas l'heure d'ici, mais bon."

Elle se leva et partit. Je me levai alors et la suivis. "Hey! Hey! Qu'est-ce que tu fais?" lui demandais-je.

"Chercher du bois, j'ai froid."

Elle n'alla pas loin et ramassa quelques branches. J'en ramassai aussi et nous retournèrent à notre place. J'empilai alors les branches et les quelques feuilles qu'on avait ramassées. J'allumai alors le tout avec le lighter de Jamie... ça ne tiendrais peut-être pas longtemps, mais c'était mieux que rien.

"Je vais me coucher." dit-t-elle en prenant la couverture et en se blottissant par terre.

"Bonne nuit." dis-je.

Elle ne répondit pas. Peut-être qu'elle avait pris la couverture, mais au moins, j'avais les deux vestes. J'avais dormis dans des conditions presque aussi pire dans un de mes anciens appartements.

Je restai un instant assis à regarder le feu et à me réchauffer. Mes yeux commencèrent à se fermer tout seul quelques minutes plus tard et je décidai de m'allonger par terre avant de m'endormir profondément, épuisé par la longue journée.


- Chapitre 04 -


12 Mai

Le bruit de pas me réveilla brusquement. Je regardai autour de moi et vit que Jamie était debout. Elle s'assoya à côté de moi.

"On devrait être aveugle hier, la forêt est remplis de noix de coco." dis-t-elle.

Je souris faiblement et remarqua qu'elle avait été chercher au moins une dizaine de noix de coco.

"Hm, tu saignes." dit-t-elle.

Instinctivement, je passai ma main dans mes cheveux et remarqua que je saignais de nouveaux sur le côté de ma tête. Jamie prit alors un des bas, le déchira et mit de l'eau dessus avant de me le donner.

"Merci." dis-je. "Hm, mais... comment on va faire pour casser les noix de coco?"

"Comme ça." dit-t-elle en se levant. Elle prit l'une des noix de coco et la lança le plus fort qu'elle pouvait contre l'arbre le plus proche. La noix de coco était brisée en deux.

Je souris et pris l'une des deux moitiés, essayant de prendre les morceaux où il n'y avait plus de pelure après. On mangea en silence, pas à ce que je m'attendais à ce qu'elle me parle plus aujourd'hui qu'hier. Je décidai alors de laisser cours à mon esprit pour penser à autre chose qu'à cette île. Je me demandais ce que Kevin, mon colocataire pouvait bien être en train de faire. Il devait se dire que j'étais rendu au Japon... en faite, il ne devait sûrement pas penser à moi en ce moment, ce n'était pas comme si on était proche.

Le lait de noix de coco me répugnait quand j'étais petit. À chaque fois que mon père me forçait à en manger, je vomissais. Je ne sais pas trop pourquoi, mais le goût était toujours infect dans ma bouche. Aujourd'hui, je remerciais le fait que mes goûts se soient développés. Malgré le fait qu'il y avait du chocolat et des chips...

La seule chose qui me manquait vraiment en se moment, c'était la musique. J'avais tellement envie d'écouter de la musique. Ou même d'en jouer. Dans mes passe-temps, je jouais de la guitare ou du piano. Sinon, je travaillais dans un dépanneur. Je regardai Jamie et me surpris à me demander quel était ses passe-temps et si elle travaillait. Je ne la connaissais que depuis quelques heures, pourquoi me demandais-je cela? Peut-être que je m'ennuyais. Peut-être que j'étais quelqu'un de silencieux et de gêner, mais j'aimais tout de même être en compagnie de quelqu'un... et elle aussi était silencieuse. Je crois que je ne pouvais pas trop lui en vouloir. Par contre, cela me forçait à essayer de faire la conversation.

Qu'est-ce que les autres étaient en train de faire? Est-ce qu'ils nous cherchaient? Est-ce que Dominic et Evelyn étaient eux aussi perdu? Je décidai de ne pas pensé à cela, il y avait déjà assez de problème qui se formait dans ma tête.

"Alors... Jamie." Il fallait bien que je brise ce silence. "Est-ce que tu travailles?"

"En quoi ça te regardes?" dit-t-elle, sans lever les yeux.

Je mordit ma lèvre inférieure et décidai de me taire. Elle ne répondrait sûrement à aucune de mes questions. Je ne crois pas qu'entendre parler de moi lui ferait plaisir aussi. Par contre, je ne comprenais toujours pas ce qu'elle pouvait avoir contre moi.

Le silence resta présent jusqu'à ce que Jamie se lève, quelques heures plus tard. Je la regardai remettre toute nos chose dans son sac.

"Qu'est-ce que tu fais?" demandais-je.

"Il faut bien essayer de retrouver notre chemin."

"Mais si les autres nous cherchent, ils ne nous retrouveront jamais si on ne reste pas au même endroit."

Elle soupira et mit son sac sur son dos.

"Check le maigre, on va essayer de se retrouver un peu. Si ça donne rien, on va rester à un endroit. Pis pour être sur qu'on tourne pas en rond, j'va laisser des marques de canif sur les arbres."

Je me levai et haussa des épaules. "D'accord." Je faisais comme si j'en avais rien à faire, mais en faite je la trouvais intelligente. Je lui dirais bien, mais cela ne servirait à rien. Je la suivis donc, les mains dans les poches, la regardant marquer les arbres d'une croix. Peut-être qu'on réussirait à sortir d'ici bientôt?


- Chapitre 05 -


 12 Mai

On était de nouveaux assis, désespérer. En faite, je ne savais pas si Jamie l'était, mais moi je l’étais. On avait marché pendant des heures pour revoir les marques que Jamie avait laissé sur les arbres. On tournait en rond. De plus, je paniquai facilement, et c'était un sentiment que j'avais de la misère à contrôler. Si on ne sortait pas bientôt de cette forêt, je mourrais d'une crise cardiaque. J'en étais sûr.

Le reste de la soirée se passa en silence, pour faire changement. Je ne m'habituais pas vraiment à cela, et si ça continuait, j'allais commencer à me faire des mauvaises idées. Jamie se coucha s'en rien dire et j'en fit de même. Je mis une des deux vestes avant de placer l'autre sur mes jambes. Je me mis alors en petite boule, prêt à dormir... mais le sommeil ne vint pas.

J'eu beau essayer tout les moyens, de me tourner de tout les bord, rien ne changea. Ce n'était pas le moment de faire de l'insomnie, surtout que de dormir dans une forêt n'était pas l'idéal. Je soupirai, mais décida de rester couché. Qu'est-ce que je pourrais faire de toute façon si je me lèverais? Et je ne voulais pas réveiller Jamie.

Quelques secondes passèrent avant que je me rende compte que quelque chose brisait le silence. À part le vent dans les arbres, j'entendais quelqu'un... et cette personne pleurait. Je me relevais et me rendis compte que c'était Jamie. Je la regardais un instant, surpris. En faite, je croyais que c’était une fille forte... mais tout le monde peut avoir de la peine. Je me demandai alors si elle rêvait où si elle pleurait parce qu'elle en avait assez de tout cela.

Je me levai et marchai jusqu'à elle, avant de m'assoire à ses côté. Il y avait un peu de lumière qui perçait la forêt. Grâce à la lune, je pu voir qu'elle était réveiller. Je posai alors ma main sur son épaule et elle se retourna vers moi avant de se redresser.

"Qu'est-ce que tu veux?!" demanda-t-elle en me lançant un regard noir.

"Eh bien, je t'ais entendu pleurer et ça m'a inquiéter."

"Lâches-moi!" dit-t-elle en dégageant ma main de son épaule.

Elle essuya ses larmes, se leva et se mit à courir.

"JAMIE!" criais-je. Je regardai un instant autour de moi avant de tout ramasser en vitesse et de me mettre à courir vers où elle était partie. Au moins, le feu s'était éteint de lui-même. La jeune femme avait beau être méchante envers moi, je ne pouvais pas la laisser seul. Je couru longtemps, espérant à chaque seconde que je ne l'avais pas perdu. Peut-être, aussi, que je ne voulais pas rester tout seul. "JAMIE!" criais-je à nouveau. Toujours pas de réponse.

Je vint pour me mettre à courir un peu plus vite quand j'aperçu Jamie. Elle c'était arrêter et regardait au loin, ne voyant sûrement pas grand chose. Je m'arrêtai à mon tour, essouffler. "Ne refait plus jamais ça!" lui dis-je.

Je me rendis alors compte que Jamie regardait la lune. Son visage était éclairé et je pouvais voir les traces de larmes sur ses joues. Je me sentais mal. Je n'aimais pas ça quand quelqu'un pleurais, une boule se formait toujours dans ma gorge à ses moments là. Et c'est ce qui se passait en ce moment.

"Écoute... je sais que ce n'est pas de mes affaires pourquoi tu pleures. Mais je voulais seulement savoir. Je vais te laisser tranquilles avec ça... Par contre, ne pars plus. On va s'installer ici." dis-je.

Puis, je défis sont sac et sortit la couverte et la veste avant de prendre des branches et des feuilles et de faire un feu. Après quelques minutes, Jamie se recoucha sous la couverte, sans rien dire. Je soupirai et me couchai en petite boule par terre, les bras serrant mes jambes contre mon torse. À ce moment, j'entendis un faible "Merci." Ça l'aurais pu être mon imagination, peut-être le vent dans les arbres, mais je su, sans savoir pourquoi, que Jamie m'avait remercier. Je souris et je m'endormis quelques minutes plus tard, heureux.


- Chapitre 06 -


13 Mai

Une voix me réveilla, j'ouvris les yeux et regardai autour de moi. Il faisait soleil. Je regardai un instant la montre de Jamie pour me rendre compte qu'il était passé midi. J'avais bien dormis, au moins j'avais récupéré mon sommeil. Je me rendis alors compte que Jamie me parlait.

"Qu-quoi?" demandais-je, un peu perdu.

"Viens pu me consoler, ça sert à rien, okay? J'en veux pas de ta pitié. Pis crois moi que si j'aurais eu le choix, j'aurais pas voulu être ici avec toi."

Je la regardai un moment, mon coeur se serrant dans ma poitrine. Je le prenais personnellement. Je me disais que je ne devais pas, mais je ne pouvais faire du contraire. Je pensais que je l'avais aidé hier... mais il semblait que j'avais empiré les choses. De plus, je n'étais pas habitué à me refaire mettre à ma place.

"O-okay." dis-je.

Elle se leva. "J'vais chercher si y'a quelque chose à manger." Elle se retourna alors vers moi. "Pas obliger de me suivre, j'vais pas aller loin."

Je ne répondis pas. Quelques secondes plus tard, je me rendis compte que la peine que j'avais ressentit en entendant ses mots devenaient de la haine peu à peu. D'accord, cela ne faisais que trois jours que je l'a connaissais et ce n'était pas comme si je ressentais de quoi pour elle, mais j'aurais préféré être avec quelqu'un qui ne m'aurait pas faite perdre ma salive à chaque fois que je parlais. De plus, elle aurait pu avoir plus de respect envers moi. J'étais peut-être pas le gars le plus le fun et le plus gentils dans l'univers, mais je n'étais pas le plus pire non plus.

Elle me faisait terriblement pensé à l'ex de mon colocataire. Elle avait le don de mettre à bout de nerf à chaque fois qu'elle rentrait dans la même pièce que moi.

À ce moment, Jamie s'assoya à côté de moi et étendit quelque fruits devant nous. Je la regardai, elle semblait toujours fâcher contre moi.

"Arrête donc de me fixer." dit-t-elle.

Je me levai, frustrer. "Écoute, depuis que j'suis dans cette forêt, que tout ce que j'essaye de faire, c'est d'être gentil avec toi mais j'vois ben que j'pers mon temps! Si tu veux, j'va m'en aller pis t'essayeras de t'arranger tout seul!"

"FUCK YOU!" cria-t-elle en me poussant le plus fort qu'elle pouvait. "Fuck you, Matthew Bellamy..." Elle me frappa alors dans le visage.

Je la regardai un instant, surpris. Je ne pensais pas qu'elle était si fâché que ça après moi. Et lui dire que je partirais sans elle avait eu l'air à l'avoir faite réagir. Elle me poussa de nouveau jusqu'à ce que je revole contre un arbre. Sans savoir pourquoi, je n'étais plus fâcher contre elle. Elle semblait s'être calmer. Elle avait beau me pousser, je sentais qu'elle n'avait plus vraiment de force.

Je la pris alors contre moi et la serrai dans mes bras. Je la sentis me repousser doucement, mais je ne la lâchai pas. Elle se mit alors à trembler de tout son corps. Puis je sentis mon chandail se mouiller; elle pleurait. Plus qu'hier.

"Jamie..."

Elle s'accrocha alors à moi et continua de pleurer. Je ne savais pas trop quoi faire, ni quoi dire. Alors, je lui caressai le dos en essayant de la calmer. Une quinzaine de minutes plus tard, elle s'était calmer. Je me rendis alors compte qu'elle s'était endormie contre moi. Je la pris et, sans la réveiller, la coucha par terre avant de l'abrier avec la couverture. Je m'installai alors près du feu et je me couchai, tout en regardant le visage de la jeune femme.

*

"Bon! Ça suffit, je vais aller les chercher." dit Dominic en se levant.

"Non! Attend, c'est pas prudent, il va bientôt faire noir." dit Evelyn en le retenant par la main.

Dominic soupira et s'assoya, étant d'accord avec ce que la jeune femme lui avait dit.  Dans les trois dernier jours où Matthew et Jamie avaient disparu, Dom c'était dit qu'ils leurs laisseraient encore un peu de temps, peut-être qu'ils avaient seulement décidé de chercher plus longtemps que l'un deux.

Ils avaient réussis à éteindre le feu qui avait fait brûler l'avion, par contre, à pars encore plus de corps, il n'y avait rien dans l'engin. Benjamin était de plus en plus dans des mauvaises conditions, Dominic sentait qu'il n'allait pas survivre longtemps. Mais le jeune homme avait beau faire ce qu'il pouvait pour Benjamin, cela ne servait à rien.

Christopher c'était calmé, mais il ne parlait pas beaucoup. Il restait dans son coin et Dominic ne l'embêtait pas, sauf quand il avait vraiment besoin de lui. Il savait que cela devait être dur pour lui, sa famille lui manquait beaucoup.

Evelyn l'aidait beaucoup pour tout ce qu'ils avaient de besoin et Dominic lui en était très reconnaissant. Il avait remarqué que la jeune femme avait l'air à lui porter beaucoup d'affection.

"Tu as faim?" demanda-t-il à la jeune femme en question.

Elle hocha la tête et Dominic se leva pour voir si leurs souper était près. Ils avaient découvert deux oiseaux morts tout près de l'avion. Dominic ne connaissaient pas la sorte de ses oiseaux, mais il se disait que c'était mieux manger cela que rien du tout. Il avait prit un des morceaux de métal de l'avion qui traînait par terre pour s'en servir de couteau. Il sépara la volaille et en donna à tout le monde.

"Bon, attendez, je vais goûter en premier pour m'assurez que c'est comestible."

"Ce n'est pas à toi à faire ça! Tu t'occupes de tout, si tu fais une indigestion, on aura plus personne sur qui compter." dit Evelyn en prenant une bouché avant qu'il est eu le temps de répondre quoi que ce soit. "Ouais, c'est pas vraiment bon au goût, mais c'est mangeable."

Dom lui sourit et tout le monde commença à manger. "À partir de demain matin, je vais les chercher. On a pas le droit de les laisser seul."

"Ouais, t'as raison." dit Christopher.

Peut-être qu'il ne parlait pas souvent, mais quand il le faisait, Chris était toujours gentil. Dom était sur qu'il devait être un bon père et à ce moment, il se promit de tout faire pour garder le plus de monde en vie.


- Chapitre 07 -

14 Mai

I'm freezing and losing my way.


Je savais que c'était encore le milieu de la nuit quand je sentis une présence auprès de moi. J'ouvris mes yeux pour me rendre compte que je frissonnais. Il faisait plus froid ce soir que les autres nuits. Je me retournai pour m'apercevoir qu'une couverture me recouvrait... et que Jamie était collé contre moi, elle grelottait aussi. Sans vraiment penser plus loin, je me collais contre elle, mettant un bras autour de son corps froid. Elle ne me repoussa pas, se collant un peu plus contre moi. Je sentis alors la chaleur de son corps me réchauffer et je fermai mes yeux; j'étais bien.

Je ne savais pas trop si elle faisait cela seulement parce qu'elle avait froid ou si c'était à cause d'hier, mais je m'en foutais pour le moment. Par contre, je me suis mit à rougir quand je sentis mon coeur battre à cent milles à l'heure... et cette fois, ce n’était pas parce que je paniquais. Je l'entendais battre et sur le coup, j'eu peur qu'elle l'entende aussi, qu'elle le sente battre contre elle. Je me mordit la lèvre inférieur et pris une grande respiration pour essayer de me calmer mais cela ne fit qu'empirer. Je sentis, en prenant ma respiration, son odeur. Elle sentait tellement bon.

Non, il fallais que je me calme, je ne la connaissais que depuis quelques temps... en fait, à part son nom et son caractère, je ne connaissais rien d'elle. Peut-être c'était le fait de tout ce qui s'était passé il y avait quelques jours qui me faisait agir ainsi. Je recherchais le confort et c'était en elle que je l'avais trouvé. Je soupirai et décidai d'essayer de m'endormir quand je sursautai.

Elle avait passé son bras autour de moi, mais ce n'était pas ce qui m'avait fait sursauter et ouvrir mes yeux. La jeune femme avait posé ses lèvres sur les miennes. Je refermai mes yeux et l'embrassa. À ce moment, mon esprit se ferma. Cela ne me faisais rien que je la connaisse que depuis quelques jours. Je la laissai faire quand elle enleva mon chandail. Je la déshabillai en même temps et quand elle vint pour enlever mes bas, je la ramenai vers moi. J'avais besoin de la sentir contre moi. Je l'embrassai langoureusement. Je vis alors des larmes dans ses yeux. Elle semblait beaucoup souffrir, cela faisait tout de même trois jours de suite qu'elle pleurait.

"Tu es sûr que tu veux faire ça?" demandai-je en essuyant ses larmes.

Jamie hocha la tête et m'embrassa de nouveau.

*

And woke up to know that I was all alone wearing just socks and a phone.
Someone's screaming like their world might explode.

 

Quand je me réveillai, un peu plus tard, j'étais seul. Je regardai autour de moi et me rendit compte que je n'étais habillé que de mes bas. Je sentis quelque chose sur mon torse et je regardai; c'était le cellulaire de Jamie. Je fronçai un instant les sourcils avant de me remémorer ce qui c'était passé durant la nuit. Je ne pu m'empêcher de sourire.

Au même moment, j'entendis un cri strident. Je me relevai et enfilai mes boxer avant de me lever. Je vis alors Jamie courir vers moi.

"T'as entendu?" me demanda-t-elle.

"Oui. C'étais quoi?"

"Une fille. Je penses que ça provenait de par là." dit-t-elle, en me pointant tout droit. Je finis de m'habiller pendant qu'elle ramassait les choses. Puis on se mit à courir vers l'endroit où provenait le bruit. Pendant qu'on courrait, elle me prit la main et je me surpris à sourire de nouveau. Je savais que c'était pour ne pas qu'on s'éloigne l'un de l'autre, mais tout de même...

Cela faisait un moment que nous courrions. Je ne pouvais dire combien de temps, mais je pense qu'on était tout les deux poussé par l'adrénaline de savoir ce qui ce passait. Je courrais et tout à coup, je sentis un coeur manquer un battement. Un autre cri strident. Mais cela nous permis de savoir qu'on se dirigeait vers la bonne direction. On courus encore un peu, je savais qu'on approchait. À ce moment, je relevai le regard et ne pu croire ce que je voyais devant moi... La plage. Je pouvais la voir clairement. Je couru encore plus vite pour être sûr que je ne faisais pas qu'imaginer l'endroit, qu'il ne disparaîtrait pas. Quand on arriva enfin sur le sable, on s'arrêta tout les deux, essoufflés.

Tout le monde était là, affaisser vers quelque chose. Je vins pour leur crier qu'on était revenu quand j'ai vu ce qui se passait. Les cris qu'on avait entendus provenaient de Mary Raven. Le corps qui était par terre était celui de son mari... il ne semblait pu être en vie.

Je regardai un instant Jamie qui semblait aussi surprise que moi. Je pense qu'elle se demandait aussi si on devait avertir notre présence ou rester silencieux pour ne pas briser le moment. Je vis Jamie s'assoire par terre, au bord de la forêt et je fis de même. Je les regardai prendre le corps et le mettre à la mer. Mary me déchirait le coeur. Déjà que je n'aimais pas voir le monde pleurer, là c'était pire. Je pouvais sentir sa souffrance.

Au moins une demi heure plus tard, Dominic revint vers le petit emplacement où le groupe était installé. Je décidai alors d'aller le voir, Jamie me suivis. Quand j'arrivai près du jeune homme blond, il nous aperçu et il sembla soulager.

"Je suis si désoler!" dit-il. "Je voulais venir vous chercher, mais-"

"C'est correct." le coupais-je. "Mais je suis désolé pour Mary."

Dominic regarda la femme par dessus son épaule. "Ouais, moi aussi... j'ai essayer tout ce que j'ai pu."

Je voyais que Dominic semblait s'en vouloir et je ne savais pas trop quoi dire.

"On a rien trouver dans la forêt sauf des noix de coco et quelques fruits." dit alors Jamie pour changer de sujet.

"Oh, okay, c'est bien." dit-t-il. "On a trouver des oiseaux comestible."

"Oh, d'accord." dis-je.

Ensuite, il alla s'assoire près de Christopher et resta en silence. Je décidai de ne pas aller le déranger. Au moins j'étais content, on avait retrouvé notre chemin. J'aurais seulement aimé que ce ne soit pas en suivant les cris de douleur de Mary.

- Chapitre 08 -


17 Mai

Cela faisais exactement trois jours que nous étions sorties de la forêt moi et Jamie. Et depuis ce temps, on ne c'était pas échanger un mot. En faite, oui, je lui avais parlé... mais elle ne m’avait jamais parlé. En faite, elle me fuyait.

 

Je savais exactement pourquoi et je me sentais mal. Après tout, à quoi j'avais pensé? Qu'on sortirait ensemble? Non, pour elle, ce n'était que l'affaire d'un soir et c'était tout. Déjà qu'elle était froide avant, c'était pire maintenant. Et puis, après tout on ne se connaissait pas.

"Fuck..." Je me sentais tellement mal. Oui, je l'aimais. Je n'aurais pas faite ça pour rien. C'était l'un de mes défauts; tomber en amour rapidement. Voilà à quoi cela m'avait mené.

J'avais décidé de ne plus aller lui parler. C'était peine perdue. Ce qui me faisais aussi mal, c’était de voir Dominic et Evelyn aussi... proche. Eux, ils avaient l'air heureux au moins.

 

Sinon, on avait passé les trois journées sans qu'il ne se passe quelque chose d'extra-ordinaire. On avait mangé de l'oiseau, cela avait fait différent de la noix de coco et des baies. Mary pleurait beaucoup. Dominic avait beau allé la voir, elle ne voulait rien entendre. Je ne savais pas quoi faire pour elle, je souhaitait seulement qu'elle ne soit pas assez blesser pour...

Je soupirai. Dominic vint alors s'assoire à côté de moi.

"On avait essayer de faire du feu, pour que vous puissiez nous voir." dis-je. "Mais on a bien vu que cela servait à rien."

"Ouais. Il ne faut plus se séparer, c'est dangereux... et je sais pas combien de temps on va pouvoir tenir avec ce qu'on a à manger. Si on retrouve pas de la viande bientôt..."

"T'as une idée?" demandais-je. Il semblait avoir un plan derrière la tête.

"En faite, on va essayer de construite un radeau."

Je levai un sourcil, comme si cela allait marcher.

"Ouais, je sais..." dit-il, en lisant dans mes pensées. "Mais j'aime mieux essayer que de rester là à rien faire."

"Ouais, t'as raisons. Je vais vous aidez."

Il sourit. "Bien." Il regarda alors au loin et je vis qu'il fixait Jamie. "Je sais que ce n'est pas de mes affaires, mais est-ce qu'il c'est passé quelque chose avec Jamie?"

Je rougie, j'avais pas du tout le goût de parler de ça. "Non." mentis-je.

"Okay."

Je pense qu'il devina que je ne lui avais pas dit la vérité, mais il ne me poussa pas à en rajouter, et je le remerciai mentalement pour cela.

"Bon, on va essayer de faire le radeau? On a déjà ramasser un peu de matériel."

"D'accord." Je me levai et le suivis vers le bord de la plage. Peut-être que cela garderait mon esprit occuper. Surtout que Jamie était occupé à somnoler un peu plus loin.

Ils avaient ramassé des bouts de bois et de cordes. Je me demandais bien où ils avaient trouver cela, mais je me dit qu'ils avaient sûrement été plus chanceux que nous pour la recherche en forêt. Ils utilisèrent le même bout de métal que Dominic avait utilisé pour couper la volaille et petit à petit, un radeau commença à se former sous nous. Je savais que cela ne marcherait pas. Pour commencer, jamais un radeau n'avait résisté aux vagues dans les films et puis, c'était trop facile. Et puis, même si il flottait, comment on saurait par où s'en aller ou même si on était proche de la terre? Je n'étais pas pessimiste, seulement réaliste.

Après quelques heures, le radeau semblait assez grand et assez serrer pour tenir un moment. Je me dirigeai alors vers Dominic, inquiet.

"Ça pourrait être dangereux..." dis-je. "Si jamais le radeau coule-"

"Je sais." me coupa-t-il. "Mais il faut tout de même essayer."

J'hochai la tête et le suivit jusqu'au radeau.


- Chapitre 09 -

 

17 Mai

On était tous à bord du radeau. Quand je dis tous, cela inclus Jamie. On ne s'était pas regarder et c'était mieux ainsi. Dominic et Christopher avaient chacun prit un long bout de bois pour faire les rames. On était donc six sur le radeau, on l'avait fait assez grand, ce qui avait été un soulagement. Les vagues étaient assez calmes, mais je ne pensais toujours pas qu'on allait se rendre.

En faite, quitté l'île me faisait plus peur qu'autre chose. Si jamais on s'éloignait trop et qu'on était obliger d'y retourner? Est-ce qu'on y arriverait? Finirait-on tous noyer?

Je chassai ses pensées avant qu'ils n'envahissent mon esprit. Pour l'instant on était correct et le radeau semblait tenir. Par miracle, ça s'était sûr.

Personne ne disait rien, je pense que, tout comme moi, ils retenaient tous leurs souffle. On n’avait pas fait cinq mètres que j'entendis un cri. Un cris que je reconnu très bien. Mary. Je me retournai vers elle et tout mon corps se figea. Elle avait un fusil dans les mains. Je ne savais pas où elle l'avait eu... Moi qui pensais que j'avais été chanceu, que tout le monde qui avait survécu à la catastrophe était des gens correct. Je m'étais trompé.

Je n'comprenais pas vraiment comment je pouvais pensé dans une situation comme celle-ci. J'imagine que une fois qu'on a vu la mort en face, on a moins peur quand cela nous arrive une deuxième fois.

"Mary, ne fait pas ça." dit alors Dominic, s'avançant tranquillement vers elle pour ne pas énerver la femme encore plus et pour ne pas faire chavirer le radeau. "S'il te plais, donne moi le fusil."

Tout le monde retenait leur souffle une fois de plus. Le radeau avait arrêté d'avancer. Chris ne faisait que regardé la scène, Evelyn tremblait. Je regardai enfin Jamie. Je pouvais y lire la peur dans ses yeux. À ce moment, j'eu le goût d'aller la prendre dans mes bras... mais mon corps refusait de répondre à ce que mon esprit me disait. Peut-être que c’était mieux ainsi. En bougeant, je pouvais recevoir une balle dans le corps.

Mary regardait Dom, les yeux écarquiller. Elle semblait nerveuse. Le fusil était pointé sur le jeune homme. Comment pouvait-il garder son calme dans une situation pareille? Sérieusement, ce gars était vraiment quelque chose.

"Mary..."

À ce moment, elle pointa le fusil sur elle et tira. Quelque chose à laquelle personne ne c'était attendu. J'entendis le cri de Dom de lui dire de ne pas faire ça et puis après le coup, je devins sourd pendant quelques secondes avant que j'entende Evelyn pleurer. Le corps de Mary tomba dans l'eau. Personne n'eu le temps de le prendre. On était tous sous le choque. Je portai la main sur ma figure. J'étais couvert de sang. De son sang.

Je couru alors vers Jamie et la serrai dans mes bras le plus fort que je pouvais. Elle ne me repoussa pas. Puis mon esprit se ferma.

Quelques minutes plus tard, Dominic parla. Je pense que je fis le seul avec Christopher à l'écouter.

"Il faut continuer à ramer... je sais que ce qui viens de se passé est une tragédie, mais..."

"Ouais." interrompis alors Christopher.

Ils continuèrent alors à ramer. Je tenais toujours Jamie contre moi. Quand le radeau se remit à bouger, elle sembla sortir de transe et elle me poussa. Je crus l'entende murmurer un "laisse-moi tranquille." Mon esprit n'eu pas le temps d'analyser ce qu'elle venait de dire car le radeau renversa. Je me retrouvai alors la tête sous l'eau. Je nageai le plus rapidement possible pour me retrouver à la surface. L'air emplit alors mes poumons et je recrachai l'eau que j'avais avalée.

"ALLER, TOUT LE MONDE À L'ÎLE!" cria alors Dominic, s'assurant que tout le monde avait ressurgit.

Je nageai vers l'île, suivant Christopher de près. Il semblait avoir un peu de misère à atteindre la plage, mais il y arriva. Je m'assoyai alors sur le bord de la rivière, reprenant mon souffle. Au moins, l'eau était quand même chaude. En arrivant à mes côtés, Jamie se mit à courir plus loin. J'imagine qu'elle voulait me fuir. Je devrais arrêter d'essayer de l'intéresser, cela ne servait à rien. Je ne devais pas être assez bien pour elle. Je pris alors une branche et sans penser je me mis à écrire sur le sable.

And I don't want you to adore me, don't want you to ignore me, when it pleases you... I'll do it on my own.


- Chapitre 10 -


18 Mai

Quand je me réveillai le lendemain matin, je me rendis compte que tout le monde était déjà debout. Je me levai donc et m'étirai avant de m'apercevoir que j'étais seul sur la plage. Je m'inquiétai pendant un instant en me demandant si ils étaient tous partis dans la forêt... et si ils se perdaient? Au même moment, je me rendis compte qu'ils étaient tous en train de se baigner et sûrement, essayer de pêcher quelque chose. Je soupirai de soulagement et je commençai à marcher sur le bord de la mer. Je commençais à m'habituer à la chaleur, mais j'aurais tout de même préféré avoir de la crème solaire. Et pourquoi donc me plaignais-je de cela? À pars moi-même, c'étais rare que je chialais contre quoi que ce sois... sauf contre moi-même. Peut-être à cause de ce qui c'étais passé hier.

Je continuai à marcher quand j'aperçu quelqu'un au loin. Jamie... je ne savais pas trop si je devais m'approcher d'elle. Mais mon corps refusait d'aller dans une autre direction. Cela ne faisait que quelques jours que je la connaissais et j'étais déjà attaché à elle. Presque trop.

Je m'assoyai donc à ses côtés, elle ne dit rien, ne me regardant même pas. Elle fixait quelque chose par terre. Je me rendis alors compte qu'on était à la place même où j'avais écris la phrase hier. Je me sentis alors mal. Est-ce qu'elle l’avait vu?

Pourquoi donc aurais-je à me sentir mal? C'étais que j'avais écris n'étais que la pur vérité. Hier, quand je l'avais prise dans mes bras, je l'avais sentis me coller. Tout de suite après que Dominic est dit qu'il faudrait continuer à ramer, elle m'avait dit de la laisser tranquille. Elle ne m'avait utilisé que pendant le moment de panique qui c'était passé.

Après un moment de silence elle se mit à parler. Quand j'entendis sa voix, mon coeur manqua un battement. Qu'est-ce que j'avais? Je savais que je tombais amoureux rapidement, mais là, s'en était presque de la folie. Je devais être accro.

"Tu sais, c'était à toi à te demander si j'voulais être avec quelqu'un avant de coucher avec moi. Quoi, tu pensais que j'allais t'aimer? Devenir ta blonde?"

Chaque mot quel disait me brisait de plus en plus le coeur. Elle avait lu.

"J'suis désolé si tu te sens utiliser, mais je fais tout le temps ça. Et puis on se connaît même pas! C'est pas parce qu'on est atterris tout les deux sur la même île et que l'autre fille est trop occupé à courir après Dom qu'on est obliger de se mettre ensemble obligatoirement. J'suis désolé mais je n'crois pas au destin."

Tout le long qu'elle me parlait, son regard restait posé par terre. Elle resta en silence pendant un instant. J'avais seulement envie de m'en aller... mais je savais que je devais lui dire au moins quelque chose. Ma gorge était sèche. Les mots restaient pris là. Puis tout à coup elle me regarda. J'eu du mal à soutenir son regard.

"T'as déjà vu Fight Club?"

"N-non..."

"Bon... y'a ce gars, en faite il a pas de nom mais c'est lui le narrateur. Il décide d'aller dans des groupes comme pour ceux qui se sont fait enlever leurs testicules et cela l'aide à dormir. Il va à chaque petit groupe qu’il peut trouver dans son journal et ment à tout le monde que pour avoir de l'attention et pour dormir. J'suis un peu comme cela... sans mentir. Puis aussi, dans un de ses groupes de cancer, la femme qui s'occupe du groupe leurs disent d'aller dans leur caverne. Un endroit dans leurs coeur... et un jour, une femme envahie cette place que le narrateur à dans le coeur. C'est un peu comme tu fais en ce moment. Et... cette place j'ai envie de la garder à moi toute seul."

Ce qu'elle voulait dire, c'était qu'elle ne faisait pas confiance aux autres. Elle avait une drôle de manière de l'expliquer. Peut-être que si j'aurais vu le film...

"Je suis désoler-" commença-t-elle.

Les mots me sortirent de mes pensées.

"Mais je ne peux pas te faire confiance tout de suite. Ça va me prendre du temps... alors pour l'instant, te colle pas trop à moi."

Je la regardai un instant, ne sachant pas trop comment réagir. Je murmurai un "Okay, merci." et me lever avant de partir. Je crois que cela avait été dur pour elle de me dire cela, alors je lui était reconnaissant. Je retournai vers la plage et regardai le reste du monde pêcher. Je soupirai et fermai mes yeux un instant. Je n'avais qu'à être patient... peut-être qu'un jour, elle me connaîtrait assez pour l'intéresser. Pas que je voulais rester sur cette île des éternités, mais je ne pouvais pas vraiment espérer que je la reverrai si on retournerait en Angleterre.


- Chapitre 11 -

 

22 Mai

Depuis ce jour, je n'avais pas essayé de me rapprocher avec Jamie. On c'était parler quelque fois mais c'était tout. Je n'allais plus vers elle, car je savais que c’était ce qu'elle voulait. Par contre, je gardais en tête le fait qu'elle s'intéresserait peut-être à moi un jour.

Pendant les derniers jours qui avaient suivis, on avait eu quelques problèmes. On ne trouvait plus rien à manger, sauf les petits fruits, mais il n'y en avait pas beaucoup. Je n'étais pas le premier à me plaindre qu'on ne mangeait pas, je n'avais pas souvent faim, alors cela ne me dérangeait pas vraiment. Mais je savais que bientôt, cela serait un inconvénient. Les poissons étaient rares près de notre île et les oiseaux semblaient avoir disparu. Nous n'avions pas trouvé d’autres animaux comestibles.

Au moins, j'étais content qu'il n'y est pas d'araignée ici. Cela aurait pu compliquer la situation. Je n'avais pas seulement peur des araignées, cela en était une phobie. Personne n'aurait aimé me voir dans cet état.

J'étais assis près du feu, me réchauffant. Christopher était à mes côtés, mais il restait silencieux... Je pense bien que c'était comme cela qu'il était à peu près tout le temps, car c'était celui qui avait le moins parlé depuis qu'il était arrivé. Peut-être, aussi, étais-ce parce que sa famille lui manquait beaucoup. Je me demandai alors si quelqu'un s'ennuyait de moi. Mon père et ma mère, il ne savait sûrement pas que j'étais parti. Mon frère ne devait pas leurs avoir dit. Peut-être que ce dernier pensait à moi... il ne devait pas m'imaginer sur une île déserte. Sinon, mes amis... en faite, je n'avais pas vraiment d'amis. Pas de vrai. Je n'avais que des connaissances. Sauf peut-être mon colocataire. À ce moment, je trouvais Christopher chanceux de savoir que quelqu'un s'inquiétait pour lui.

Je soupirai et me levai en décidant d'aller marcher un peu plus loin sur l'île. Christopher ne dit rien. Je marchai longtemps et je me dis que j'aurais bien aimé avoir des nouveaux vêtements. Cela faisais environ 10 jours que j'avais les même sur le dos.

Je marchai, toujours perdu dans mes pensées. Je faisais le tour de la forêt, sans trop m'en approcher de peur de m'y perdre de nouveau. Ce fut que quelques minutes plus tard que je sortis de mes pensées et que je me rendis compte que je n'avais jamais marché aussi loin sur l'île. Cela ressemblait à ce qui avait de l'autre côté.

Je rebroussai chemin pour être sur de retourner à l'endroit où tout le monde devait dormir, avant qu'il commence à faire noir quand j'entendis un bruit. Un craquement de branche. Je me retournai et écoutai attentivement. Un bruissement dans la forêt. Il y avait définitivement quelqu'un ou quelque chose proche. Est-ce que quelqu'un m'avait suivis? Ou peut-être y avait-il d'autre personnes qui avait réussis à survivre à l'accident, mais ils c'étaient retrouver loin de nous. Cela serait possible.

Mon coeur se mit alors à accélérer. Je ne savais pas trop si j'avais peur de ce qui pouvait se trouver à proximité ou si j'étais exciter au faite qu'on ne soit pas les seul survivants. Je décidai de m'approcher un peu plus de la forêt.

"Ohey! Il y a quelqu'un?" criais-je.

 

Peut-être que ce n'était pas la meilleure solution de crier. Je m'éclaircis toutefois la gorge et demandai une nouvelle fois si il y avait quelqu'un. À ce moment, je vis une ombre bougée entre les arbres. Cela n'était pas assez rapide pour être un animal et la silhouette semblait bien être celle d'un humain. Cela me soulagea.

"Vous êtes l'un des survivants aussi?" demandais-je, sans encore avoir une image claire de la personne. J'avais toutefois encore peur de m'approcher.

La personne ne me répondit pas, mais elle continua à avancer près de moi. Je vis alors clairement la personne qui s'avança vers moi et mon coeur manqua un battement. L'homme devait bien mesurer six pieds et quelques, il avait la peau foncée comme si il avait passé trop de temps au soleil. Il avait de longs cheveux noirs et avait un air sévère. En faite, on aurait dit un indien sortis d'un film de cow-boy.

Par contre, ce qui me figea sur place n'était ni sa carrure, ni le faite qu'il me regardait avec des yeux qui voulait me tuer. Non, ce qui me fit crier tout l'air qui pouvait se trouver dans mes poumons fût le sang qui coulait doucement de sa bouche... et il ne semblait pas être blesser. Cela ne devait pas être son sang. Aussi, il avait un un long morceau de bois et au bout, il y avait une flèche.

Quand j'eu enfin finit de crier ma terreur, je me mit à courir le plus vite que je pouvais vers les autres. Le sauvage se mit à me courir après et je fermai mes yeux, me disant que bientôt, j'allais me réveiller... ou bien que quelqu'un allait sortir du bois en riant et en disant "Ahah, on t'as eu n'est-ce pas?"

Je sentis tout à coup une main me saisir l'épaule et me retourner. Je regardai un instant l'étranger et pendant un instant, je me dis que cela faisait trop cliché. Peut-être était-t-il fan d'indiens? Mettez-lui une plume dans les cheveux et...

Je ne pensais pas plus loin, car mes yeux s'écarquillèrent en voyant son poing se refermer. J'essayai de me défaire de son emprise, mais sans succès. Il était trop fort. Je fermai mes yeux et sentis son poing sur ma figure. Je sentis le sang couler de mon nez. Puis un autre coup. Après cela, je m'évanouis.


- Chapitre 12 -

23 Mai

Le goût de fer dans ma bouche me réveilla... et me fit vomir. Quand je me sentis bien à nouveau et que tout le sang était partie de ma bouche je relevai la tête pour me rendre compte que j'étais dans la forêt. J'étais accroché après le tronc d'un arbre. Je regardai un instant autour de moi et me rendit compte qu'une tonne de choses traînait par terre. Il y avait un long morceau de bois avec une espèce de flèche au bout, elle était couverte de sang. Il y avait ensuite une trousse médicale, un lighter et des bouts de bois où un feu avait du être allumé il y avait quelques heures de cela.

J'essayai de me défaire des liens qui me tenaient à l'arbre, mais j'en étais incapable. Mes pieds ne touchaient pas à terre. À ce moment, j'aurais bien aimé avoir le canif de Jamie. Je me figeai en entendant du bruit derrière l'arbre. Je me mis alors à frapper mes pieds contre l'arbre tout en essayant de défaire les cordes. Qui sais ce qu'ils pouvaient me faire.

"Il... il y a quelqu'un?" me demanda alors une jeune femme.

J'arrêtai alors tout mouvement et tournai ma tête d'un côté, pour voir la jeune femme, mais c’était impossible. Elle était de dos à moi.

"Est-ce qu'il y a quelqu'un?!"

"O-oui." dis-je.

J'entendis un soupir de soulagement. "Je croyais être seul et j'ai paniqué. Est-ce que vous penser qu'on peut sortir d'ici?"

"Eh... en faite, je sais pas. Est-ce que vous avez un couteau ou une clé sur vous? Quelque chose pour briser les cordes."

"Non. On nous a attaché solidement."

"Oui. Vous vous êtes faite enlever par l'homme qui était assez musclé vous aussi?"

"En faite... je n'ai rien vu. On m'a frappé de derrière."

"Oh, d'accord." répondis-je. J'essayai de nouveau de me défaire des liens. Je crois que si je pouvais j'aurais continué à faire cela toute la journée, il fallait que je me libère. Qu'est-ce que l'homme nous voulait? Si il était seul... "Vous étiez dans l'écrasement de l'avion?"

"Oui. Je ne pensais pas qu'il y avait quelqu'un d'autre de vivant."

"Vous étiez seul alors?"

"Oui." répondit-t-elle. "Vous?"

"En faite, on est cinq..."

"Oh. Ils vont finir par venir vous chercher n'est-ce pas?"

"Je crois." Si ça ne prend pas trop de temps.

Mon esprit était embrouillé par la peur, mais j'essayais de faire de mon mieux pour me concentrer.

"Cela vous dérange si on parle?" demanda-t-elle.

"Huh, non."

"Merci... cela me calme. Je m'appelle Charlotte."

"Et moi Matthew."

"Enchanté Matthew."

Je ris. Voir qu'elle pensait à dire cela dans une situation du genre. J'aurais préféré connaître cette fille en dehors de cette île.

"Vous venez d'Angleterre?" demandais-je.

"Oui, de Londres. Et vous?"

"Teignmouth."

"Je n'suis jamais aller là-bas."

En faite, je n'avais pas du tout envie de faire la conversation. Je ne savais pas trop quoi dire. Les seuls mots qui semblaient vouloir sortir de ma bouche étaient Fuck, pourquoi ça m'arrive à moi et Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait nous aider?! Mais si cela calmait Charlotte... Je soupirai. Pourquoi devais-je être gentils? À ce moment, j'aurais souhaité que Dominic soit à ma place. Pas que je voulait que ce soit lui qui soit en danger, mais il aurait su quoi dire.

 

"Vous... vous vouliez aller au Japon?"

"Oui, j'ai des amis là-bas. En faite, je voulais aller vivre là-bas. On dirait bien que le destin ne me voulait pas là-bas."

Je pensais à Jamie et à ce qu'elle avait dit sur le destin. Je repris alors ses mots : "Je ne crois pas au destin."

"Oh, d'accord."

Il y eu un moment de silence. En faite, avant je croyais au destin... mais depuis ce que Jamie m'avait dit. Je roulais alors mes yeux, ne pouvant croire que mon opinion pouvait changer à cause d'une fille que j'avais rencontrer il y avait deux semaines. J'étais pathétique.

"C'est quoi votre passe-temps?"

Je me mordis la lèvre inférieur et fermai mes yeux un instant. J'avais pas envie de déballer ma vie à une fille que j'avais pas encore vue. Pas maintenant. Mais je le fis tout de même.

"La guitare et le piano. Vous?"

"La peinture."

"Oh, c'est bien ça." dis-je. "Vous peignez des portraits, des paysages?"

"Des portraits."

"D'accord."

"Je voulais peindre mes amis japonais... j'espère que je pourrai un jour. Je les ai rencontré pendant que j'étais en voyage au Japon. Cela doit faire environs trois ans. J'étais partis voir-"

Je n'écoutais plus ce qu'elle disais. Ce n'étais pas qu'elle me tapais sur les nerfs, c'était juste que mon esprit était occupé à penser à quoi faire au lieu de pensé à mes passe-temps et mes amis. "Fuck, Dominic, pourquoi t'es pas là?"

"Vous avez dit quelque chose?"

"Non." répondis-je.

Et elle continua à parler. Au moins, elle ne semblait pas me poser de question. Et c'était mieux que quelqu'un qui criait à tue-tête qu'elle allait mourir ou quelque chose du genre. Je vis alors une silhouette se rapprocher et je reconnus la caricature de l'homme-indien... et il n'était pas seul.

"Shh!" dis-je à Charlotte. Elle cessa aussitôt de parler.

L'homme-indien arriva alors devant moi et il me regarda de bas en haut avant de sourire. Je regardai les autres personnes et remarquai qu'ils étaient tout à fait normaux.

"Alors... si on s'amusait un peu?" demanda l'homme à ses compagnons.

Tout le monde souris et hochai de la tête. Je vis alors leur regard devenir maléfique et je sentis que la torture allait bientôt commencer. Ils me contournèrent et se dirigèrent vers Charlotte. Je les entendis rire, puis une déchirure. Et la jeune femme cria de douleur.


- Chapitre 13 -


23 Mai


Je ne faisais que l'entendre crier. À chaque fois, je faisais le saut et je sentais mes entrailles se serrer. Comment pouvais-t-il lui faire cela? Comment pouvais-t-il n'avoir aucune émotion envers ce qu'ils lui faisaient subir?

Je leurs criaient d'arrêter, essayant de me défaire des cordes, sachant très bien que c'était peine perdu. Cela ne me faisait rien s'ils commençaient à me torturer moi, tant qu'ils cessaient de lui faire mal. Je ne pouvais supporter les cris de douleur.

Je ne sais combien de temps je suis rester contre cette arbre, à espérer de me réveiller. Puis, une question vint à mon esprit. Combien de gens avaient-ils fait souffrir? Combien de gens avaient-ils... tués?

Je balayais cette pensée de ma tête et à ce moment, les cris arrêtèrent. Je gardai alors mon ouïe en alerte pour s'assurer qu'elle respirait encore. Je n'entendais rien, mon coeur battait tellement fort que c'étais seulement se bruit que mes oreilles parvenaient à entendre.

L'homme-indien se plaçai alors vers moi, entourer des autres hommes. Je pouvais voir ses yeux emplis de méchanceté. Il tendit sa main vers l'un de ses amis et il lui mit un scalpel dans les mains... que faisaient-t-ils avec un scalpel? Je sentais la peur monter en moi rapidement. Je ne pourrai pas m'en sortir, je ne voulais pas qu'ils décident de m'opérer.

Je fermai les yeux, me préparant à crier le plus fort que je pouvais - sûrement que ça attirerait l'attention si quelqu'un se promenait par ici, quand j'entendis un bruit et je me sentis alors tomber par terre. Je me repris de justesse j'entendis des coups de fusil. L'homme-indien tomba par terre. Je remarquai alors que Jamie tenait le fusil que Mary avait utilisé pour... bon. Charlotte s'était réfugié au côté de la jeune femme.

"Matthew! Fais quelque chose, ils vont s’échapper!"

Je me rendis alors compte qu'elle parlait des trois hommes qui étaient avec l'homme-indien... ou l'homme-scalpel. Je me demandai un instant quoi faire, après tout je n'avais par d'arme. Je vis alors Jamie se mettre à courir après eux, me criant de rester avec Charlotte. J'hésitai un moment, me disant que Jamie aurait sûrement besoin d'aide... même si elle semblait très habile avec un fusil. Où avais-t-elle donc appris à se servir d'une arme?

"Jamie est venu couper les cordes qui nous retenaient, mais de mon côté, vu qu'ils étaient occupé avec toi." me dit alors Charlotte.

"Oh, d'accord." Je soupirai alors de soulagement et je réussis à me calmer. "Une chance qu'elle était là..." Je regardai alors la jeune femme et remarquai qu'elle n'était pas en bon état. Elle saignait beaucoup et je regardai ailleurs pour que des visions d'horreur n’envahissent pas mon esprit. Je remarquai alors la trousse de secours et la prit. "Viens, on va aller voir Dominic."

"Dominic?"

"Un gars qui va vous soignez." Il n'était peut-être pas docteur, mais j'étais certain qu'il pourrait la soigner mieux que moi. "Vous pouvez marcher?"

"Lentement." dit-elle.

Je la regardai un instant et me mordit la lèvre inférieure avant de prendre son bras et de le placer sur mon épaule. "Tenez-vous à moi, comme ça, ça sera moins douloureux."

Elle me sourit et à ce moment, j'entendis des coups de feu. Jamie revint vers nous quelques minutes plus tard.

"Tiens... ils sont mort." me dit-elle, sans me regarder pour autant. Elle passa devant nous et je soupirai, sentant qu'elle était encore hostile envers moi.

On marcha jusqu'à la plage et Dominic sembla ravis de savoir que personne n'était mort. Je déposai Charlotte et il vint tout de suite examinée les blessures. Je le laissai alors faire, regardant derrière moi. Jamie était toujours là, mais elle fixait l'océan. J'entendis alors Charlotte crier, Dominic avait mit trop de pression sur l'une de ses blessures.

"L'eau salée n'aiderait pas?"

"Au contraire, ça empêche la circulation." répondit Jamie, sans me regarder.

J'hochai la tête et fut surpris en entendant de nouveau sa voix. Pourquoi me parlais-t-elle, si elle me fuyait du regard? Cela commençait à m'agacer.

"D'après moi, c'étaient des hommes qui n'on pas eu de chance et, comme nous, ils ont atterris ici. Sûrement qu'il y avait un médecin entre eux, c'était pour ça qu'ils avaient la trousse et le scalpel. Oh et, si je ne serais pas arriver à temps, ils vous auraient sûrement manger. Il y avait un feu et... des corps. Et crois-moi, ce n'était pas la décomposition qui leur avaient enlevé leur chair."

Je baissai les yeux et sentis un frisson parcourir mon corps. Des cannibales? Comment quelqu'un pouvait avoir recours à quelque chose du genre. Je sentis alors que si je continuais à penser à cela, j'allais être malade. Je fermai les yeux et c'est à ce moment que je me rendis compte que je n'avais pas remercié Jamie. Je relevai la tête et vint pour la remercier quand j'aperçu qu'elle n'était plus là. Je soupirai et m'assoya, me disant qu'il faudrait que je le fasse quand elle voudrait bien m'adresser la paroles de nouveau.


- Chapitre 14 -


24 Mai, après minuit.

J'avais beau essayé de dormir, je n'y arrivais pas. La journée que je venais de passé se répétait dans mes pensées, m'empêchant de fermer les yeux. Le mot cannibalismes se répétait dans ma tête. Je soupirai et je décidé de me coucher sur le dos, même si cela faisait au moins deux ou trois heures que je me tournais de tout les côtés possible pour voir si j'allais mieux dormir. En plus, la journée m'avait exténué... ce qui voulait dire que je serai sûrement fatigué le lendemain matin.

Je fermai un instant les yeux, espérant que le sommeil arrive. J'étais couché en petite boule, mes bras autour de mes jambes pour me réchauffé. J'avais une couverture, mais elle n'était pas très grande. Au moins, j'en avais une. On avait découvert des couvertes que les hommes, maintenant mort, utilisaient.

Il faisait noir et je pouvais seulement entendre le bruit des vagues et du vent dans les arbres. Tout était calme. J'entendis soudainement un bruissement et des pas. J'ouvrai les yeux pour voir qu'une silhouette s'éloignait de l'endroit où on dormait. Je levai légèrement la tête pour m'apercevoir que la place où Charlotte dormait était vide. Peut-être qu'elle était partie au toilette... ou dans la forêt, plutôt.

Je regardai alors le ciel, ce que je faisais depuis que j'étais couché. J'adorais regarder les étoiles, elle semblait scintiller de milles feu et je me demandais toujours si il n'y avait pas quelqu'un, en quelques part, qui faisait la même chose. Je regardai les constellations que je connaissais pendant au moins un bon trente minutes. Puis je m'aperçu que Charlotte n'était pas revenue. Peut-être qu'elle c'était perdu?

Je me levai tranquillement pour ne pas réveiller personne, et je suivis le chemin par lequel j'avais vu la jeune femme aller. Après tout, si je n'étais pas capable de dormir, pourquoi je n'irais pas la voir. Je marchai un moment, m'orientant que peu dans la nuit. Je vis soudainement Charlotte au loin, assise près de la mer... exactement où Jamie c'était expliquer quelque jours plus tôt. Je chassais cette pensée pour ne pas me faire de mal et je m'assoyai à côté de la jeune femme.

"Matthew! Vous m'avez fait peur."

Je ne savais pas pourquoi on se vousvoyais... je supposes que c'étaient à cause qu'elle m'avait dit "vous" la première fois qu'elle m'avait adresser une phrase. Je trouvais cela un peu bizarre, ce n'était pas comme si j'étais plus vieux qu'elle ou quoi que ce soit.

"Désoler... On peux se tutoyer?" demandais-je.

"Oui, bien sûr."

On resta un instant à silence à regarder les vagues. Je me tournai alors vers elle, ne pouvant pas la voir clairement. La seule source de lumière que nous disposions était la lune. C'était un peu romantique, dans un sens...

"Tu n'peux pas dormir toi non plus?" demanda-t-elle.

"Non, j'ai essayer, mais sans succès."

"Pareille pour moi. J'arrête pas de repenser à ce qui c'est passé aujourd'hui..."

"Tes blessures vont mieux?"

"Oui, un peu. Dominic à bien fait son travail."

"Sans lui, je serais pas trop comment la situation serait en ce moment."

"Oh, il aide beaucoup?"

"Oui."

"D'accord, tant mieux. Dans un sens, je suis contente que cela c'est produit, comme ça, je n'aurai pas à rester seule sur cette île."

C'était vrai, elle était rester une semaine et demie seule... Cela avait du lui faire de quoi. Si je me serais retrouvé seul ici, je ne sais pas comment j'aurais fait. Je passai une main dans mes cheveux. "Comment avez-vous fait?"

"Pardon?" dis-t-elle.

"Pendant cette semaine que t'étais seule..."

"Oh. Au début j'ai paniqué... je me disais que cela ne servait à rien d'être ici, que j'aurais du me noyer. Mais après quelques jours, j'ai commencé à me dire que j'allais survivre; j'allais sortir de cette île vivante. J'ai mangé des fruits, je me suis enroulé dans mes vêtements et... ils sont venus me chercher."

"Hm. Je sais pas comment j'aurais fait seul... t'es forte."

Je crois qu'elle me souriait, je n'étais pas vraiment sûr. Je fis comme si elle me souriait. Elle était belle. Je soupirai, encore une fois mon coeur s'éprenait trop vite. Je ne la connaissais pas du tout. Si j'aurais été seul, je me serais giflé. Puis je repensai à Jamie un instant et mon coeur manqua un bon. Je baissai les yeux et fixai le sable. Pensez à elle me faisait mal, même si je ne la connaissais pas vraiment non plus... J'étais pathétique. Je me faisais honte à moi-même. Mais je crois que je pensais de cette manière envers Charlotte pour oublier un peu Jamie. Et puis, c'était tellement facile de parler avec elle...

"Bon, je vais aller me coucher." dit-t-elle.

"Ouais, moi aussi."

On se leva et on se rendit à nos sacs de couchage en parlant de Dominic. Je me couchai avec un sourire aux lèvres... même si je me sentais coupable, dans un sens. Si j'aurais pu, je crois que j'aurais supprimé tout amour que je pouvais ressentir jusqu'à ce que je trouve la fille idéale. La vie était tellement compliquer parfois.


- Chapitre 15 -


24 Mai

Je n'avais pas encore reparlé à Jamie. Je savais que je devais le faire, mais cela ne me disait rien. Elle serait sûrement encore fâcher contre moi. Qu'est-ce que je pouvais donc lui trouver? Et encore pire, pourquoi avais-je coucher avec elle? Si elle n'aurait pas été présente, est-ce que j'aurais tout de même ressentit, ou plutôt penser ressentir, quelque chose pour Charlotte? C'est vrai que je la trouvais vraiment belle, mais...

Je frottai un instant mes yeux, soupirant. Je devais arrêter de m'en faire avec tout cela. J'étais assis à l'écart des autres. Au même moment j'entendis un espèce de cri. Je levai un sourcil et me retournai pour regarder la forêt. Je regardai ensuite les autres, ils se baignaient. Ils avaient sûrement été trop loin pour entendre le bruit. Je remarquai alors que Chris n'était pas avec eux... était-t-il dans la forêt?

Je me levai et me dirigeai vers la source du cri, espérant que si c'était vraiment Chris, qu'il n'était pas trop allé loin. Je joggai vers la forêt et après environ cinq minutes, je le vis. Il était près d'un feu et il sautait.

"Chris?"

Il se retourna, un gros sourire sur son visage.

"Qu'est-ce qu'il y a?"

Je remarquai alors qu'il y avait quelque chose qui cuisait dans le feu... de la viande? Juste a pensé cela, mon ventre se mit à crier. C'était vrai qu'on avait pas vraiment manger c'est dernier jours...

"Ouah! T'as vraiment trouvé quelque chose! C'est quoi au juste?"

"Je sais pas trop... une sorte d'animal là."

"Hm, okay. On devrait aller avertir les autres." Je vins pour partir quand je sentis un bras qui me retint.

"Non, on devrait goûter avant. Aller, j'ai tellement faim!"

"Erf... okay, tant que y'en reste pour les autres."

"Oui, tant fait pas."

Je haussai les épaules et prit le morceau que Chris me donna. Je mordis à pleines dents dedans, savourant le goût dans ma bouche. Ça devait être un autre animal exotique, comme les oiseaux.

"C'est bon!" dis-je, reprenant une bouchée.

Chris hocha la tête, il semblait vraiment heureux. Tant mieux, je crois pas qu'il avait vraiment montré un signe de joie depuis qu'on était sur cette île.

"On va chercher les autres?" dis-je, après avoir fini.

"Okay."

Il marcha vers la plage et je le suivis. Je ne fis que quelques pas et à ce moment, une odeur répugnante se fit sentir. Je me demandai ce que c'étais, je ne l'avais pas sentit au par avant. C'est vrai qu’on n’était pas passé par le même chemin.

"Chris... tu sens ça?"

Je regardai autour de moi, cherchant la source de cette senteur jusqu'à ce que je vois quelques chose un peu plus loin. Je m'approchai, ne voyant pas très bien d'où j'étais. Quand j'arrivai assez près, je sentis mon coeur remonté dans ma gorge.

"Chris..."

La vue des trois corps me fit trembler. Ils étaient pareils à ce que Jamie avait décrit... Quelqu'un les avait mangé. Je sentis alors la peur remplacer le dégoût. Ses corps semblai fraîchement... écorché. Restait-t-ils d'autre cannibalisme sur l'île?

"Chris, t'aurais pas vu d'autre monde récemment?"

Je me retournai vers lui.

"Non, personne."

"Alors-" Je me tût précipitamment pendant qu'une pensée me frappa. Non, je devais me tromper. Je me tournai vers Chris et remarquai que ce dernier souriait. Non...  je regardai un autre moment les corps et je reconnu l'homme-indien. "Chris, t'aurais pas... t'aurais pas..."

Il ne répondit rien mais je le savais très bien. Non, ce que je venais de manger ne pouvais être de la chair humaine. C'était tellement bon au goût. Au même moment, je sentis tout remonter dans ma bouche et je vomis. Cela pris au moins une bonne dizaine de minute avant que je me ressaisisse. Je pouvais encore sentir le dégoût dans ma bouche et mon estomac était serré, mais je crois que je n'avais plus rien à recracher. Je regardai Chris avec une expression de dégoût et je courus vers la plage. Je courus alors vers la mer et tout le monde, me voyant courir comme quelqu'un qui s'enfuyait d'une explosion, vint me rejoindre.

"Que ce passes-t-il?!" demanda Dominic.

"Chris... il est fou. Il a... Il m'a..." Les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Je fermer les yeux. "Il m'a fait manger les hommes qui nous ont enlevé moi et Charlotte."

Dom resta un moment là, sans rien dire, à me regarder. Evelyn poussa un petit cri. "Eh bien..."

Je crois qu'il ne savait pas trop comment réagir et je le comprend très bien.

"Eh bien... je crois qu'on ne peut rien faire. Il ne peut pas être dangereux pour nous tous.... on est pas pour le-"

"Ouais." le coupais-je. "Ouais, je comprend."

Je regardai à l'horizon et souhaitait plus que tout que quelqu'un viendrait bientôt nous chercher. J'étais sûr que je ne remangerais pas de viande avant un bout et c'était mieux comme ça. Je ne referai pas confiance à Chris non plus... mais qui pouvait le blâmer d'avoir virer un peu fou après avoir passé deux semaines sur une île déserte?

 

 

- Chapitre 16 -

4 Juin

 

Une semaine avait passé depuis ce que Chris avait fait. J'avais passé la moitié de la semaine le coeur au bords des lèvre, n'étant pas capable d'oublier pendant qu'une seul minute ce qui c'était passé. J'en avais fait quelque cauchemar la nuit, Charlotte était toujours venu me voir quand je me réveillai en sursaut. On aurait dit qu'elle savait quand je faisais un mauvais rêve.

 

Et aujourd’hui, Dominic avait décidé qu'on partirait tous en forêt. Sans se perdre de vue, bien sûr. Il fallais trouver quelque chose à manger, sinon, ce serait fini pour nous... même si on avais quelques noix de coco. J'avais lu en quelques pars qu'un homme pouvait résister à la faim pendant seulement quatre jours si il n'avait rien à boire. Au moins, pour cela on était chanceux. Peut-être que l'eau qui entourait l'endroit où nous étions était de l'eau salé, mais on avait qu'à marcher une quinzaine de minutes et l'eau se transformait en eau douce. On n'était vraiment chanceux. La seul raison pourquoi on ne c'était pas installé là, c'était parce que l'avion, ou ce qui restait de l'avion, était directement là... Moi, personnellement, ça ne me faisait rien, mais ça ne laissait pas les autres indifférents.

Donc, un homme qui ne mange pas mais qui à de l'eau peut survivre entre 30 et 70 jours. Personne n'était mort de faim à date, ce qui avait été rassurant. Mais si ça continuait... voilà pourquoi on s'en allait en forêt.

On allait bien trouver quelque chose à manger, un jour... non? J'avais un peu peur à cette idée.

"T'inquiète pas."

Je me retournai pour apercevoir Charlotte. Elle me souriais et semblait confiante. Je lui rendit son sourire et marchai à ses côtés.

"On va finir par trouver quelque chose, il faut seulement bien chercher."

Je ne dis rien. Comment pouvais-t-elle être aussi confiante? Et après cela, la seule option qui resterait si nous voulions manger... je préférais ne pas y repenser.

"Alors, on se sépare pas, hein? Personne. Si vous voyez quelque chose, vous le dites." dit alors Dom.

Tout le monde acquiesça et on marcha. Longtemps. Pour être sur qu'on ne se perde pas, Dom avait pris le canif de Jamie et il laissa des traces, comme cette dernière avait faite quand on c'était perdu. Je la regardai un instant et je me rendis compte que je ne l’avais pas encore remercié. Ce n’était pas comme si elle m'avait adressé la parole non plus... mais, je pouvais bien lui parler un peu. Je vins pour aller vers elle quand une voix me retint.

"Et toi, pourquoi tu voulais aller au Japon? Je t'ai dis ma raison, mais tu ne m'en a jamais reparler." me dis Charlotte.

"Oh, seulement parce que j'aime ce pays." répondis-je. "J'aime voyager."

"D'accord. Je ne sais pas si tu as déjà été là-bas, mais c'est vraiment un beau pays."

"Sûrement, j'aime beaucoup leurs cultures... et leur langue aussi."

"Ohayo gozaimasu. Watashi wa Charlotte desu."

Je ris un peu. "Oh, par exemple je n'connais pas le japonais, mais j'aimerais bien l'apprendre."

"Ça veux dire bon matin, je m'appelle Charlotte."

"Ah, d'accord!"

"Je t'apprendrai si tu veux."

Je lui souris.

"Je m'ennuie de peinturer. C'est quelque chose que je fais à tout les jours."

"Oh, ouais... moi je m'ennuis de mon piano."

"Ça fais longtemps que tu joue?"

"Depuis que j'ai quatre ans. On m'a forcer à apprendre le thème de Dallas par coeur."

"Oh." Elle rit. "Au moins, maintenant tu sais jouer. J'aime bien le piano... Je pense que si je pourrais jouer d'un instrument, ce serait celui là."

"J'ai vu quelque chose!" cria soudainement Evelyn.

Tout le monde se tourna alors vers elle.

"Là-bas."

Je regardai par où elle pointait et je vis une forme bouger. Je me mis alors à courir et les autres me suivirent. Je vins pour tourner à gauche quand tout s'écroula sous moi, puis tout devint noir.

 

 

- Chapitre 17 -

 

4 Juin

"Matthew! Matthew!"

 

J'ouvris tranquillement les yeux et la voix de Dominic me ramena au premier jours où on était arriver ici. Tout ce que je vu c'étais du bleu... jusqu'à ce que je me rencontre que c'étais parce que mes cheveux bloquait ma vue. Je passai ma main dedans et vit que j'étais au fond d'un trou. Pourquoi tout m'arrivais à moi? De se perdre dans la forêt, de manger... ce que je n'aurais jamais voulu manger, de tomber dans un trou... J'allais sûrement passé sur le bord de me noyer la prochaine fois. C'est de la chance si je sors d'ici vivant.

"Je suis désoler, à cause de moi vous avez perdu la trace de l'animal!" criais-je.

"C'est pas grave, on va en trouver un autre." me dit Charlotte, semblant inquiète. "Tu n'as rien?"

Je me levai et essuyai mes vêtements avant de bouger mes jambes et mes bras. Je tâttai ensuite mes côtes. Tout semblait aller. "Non!"

"Bon... Jamie, Evelyn et Chris sont partit chercher les cordes qu'on avait laisser dans la forêt après que vous vous êtes fait kidnapper."

"Et si il se perde?" demanda Charlotte.

"Elle a repris le cannif... ça devrais être correct." dis Dom, la rassurant.

Je m'assoyai, attendant Jamie. Et si jamais cela ne marcherait pas? Si je restais dans ce trou pour toujours? Mais non, il ne me laisserait pas là. Je me calmai et accôtai ma tête contre les parois en terre, fermant les yeux. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, les yeux fermé, jusqu'à temps que j'entende la voix de Jamie. J'ouvrai le yeux et me relevai.

"Matthew, on va te lancer une des cordres!"

"Okay!"

Je vis alors une corde défillé... mais elle était trop courte. Je sautai le plus haut que je pu, mais c'était vrai que je n'étais pas le gars le plus grand dans le monde.

"La corde est trop courte!"

"Comment?" me demanda Dom.

"La corde! Elle est trop courte!"

"Ah!"

Dom se retourna alors vers Jamie et je me mordis la lèvre inférieur. Je me mis à faire les cents pas, attendant. Je commençais peut-être à être nerveux. J'entendis soudainement des voix murmurer. Je tendis l'oreille pour mieux entendre.

"Mais si ça marche pas... je ne sais plus quoi faire."

"On va essayer ça pour commencer."

Jamie et Dominic. Je vis alors une corde bien plus grande que la précédent tomber dans le trou. Jamie, Dominic, Evelyn et Chris la tenaient. Je la pris et mit un pied contre la surface terreuse, poussant. Je me sentis lever, poussant toujours avec mes pieds. Puis quand j'tatteind le haut, je sentis une main me prendre la mienne et m'aider à remonter.

Je m'accroupis par terre, reprenant mon souffle quelques secondes, puis je regardai tout le monde "Merci, vraiment." Dominic me tendit une main pour que je me remette debout.

"Bon, on continue?" demanda Jamie.

Tout le monde approuva et nous repriment chemin. Charlotte restait à mes côtés pour s'assurer que je ne retombais pas dans un piège ou quelque chose du genre. On n'avait pas faite cinq mètres que j'apperçu quelque chose au loin.

"Là!" dis-je.

Jamie se mit alors à marcher lentement vers l'annimal. Ça ressemblait à un espèce de sanglier. Elle pointa le fusil vers lui et tirra environ quatre balles. Je mit les mains sur mes oreilles, réalisant que j'étais près d'elle. On attenda quelques secondes avant voir l'animal tomber par terre. Dominic se mit à sauter et à crier avant d'aller féliciter Jamie.

"J'ai été chanceuse, il ne restait que quatre balles dans le fusil." dit-elle.

 

Je lui souris et alla aider les autres à prendre l'animal... Mon ventre gargouilla juste à la penser qu'on allait enfin manger quelque chose de plus consistant que du lait de noix de coco. Personne ne sembla se demander comment Jamie avait fait pour bien tuer l'animal... sauf moi. C'est vrai, peut-être qu'elle avait déjà été à la chasse. Je devrais arrêter de m'en faire, après tout, j'avais bien d'autre chose à me demander... comme est-ce qu'on allait, un jour, sortir d'ici.


- Chapitre 18 -

8 Juin

J'avais passé les quatres autre jours avec Charlotte. On c'était amusé à s'arrosé dans l'eau et à préparer les repas, donnant du repos à Dominic. Cela semblait peut-être banal, ou trop romantique, mais j'aimais bien ça. On avait beaucoup parlé aussi. De tout et de rien. Mais...

Je soupirai. J'étais assis sur le bord de l'océan, regardant au loin. C'est vrai que je me sentais bien avec Charlotte... mais je savais aussi que je ne devais plus laisser aller mon coeur comme cela. Je devais savoir contrôler mes émotions. Je regardai les autres sur la plage. Charlotte semblait s'amuser avec Evelyn. Jamie passa alors rapidementà mes côté. C'est à ce moment que je me rapplis que je ne l'avais pas remercier.

"Hey, Jamie!"

Elle ne se retourna pas, continuant à marcher rapidement. Je me mis alors à courrir après elle et j'empoignai son bras pour qu'elle s'arrête. Et c'est ce qu'elle fit. Elle se libéra de mon emprise et se retourna vers moi. Son regard me figea sur place, elle semblait si... faché.

"Je..." Les mots restèrent prit dans ma gorge.

La jeune femme se retourna mais je me précipitai devant elle.

"Attend! Jamie. Je... je voulais te remercier pour m'avoir sauver. Deux fois."

Je me sentais gêner. Cela avait fait un moment que je pensais lui dire, mais ça l'avait completement disparu de mon esprit il y avait quelques temps.

Elle me regarda de son regard percent. "Ouais."

Je pensais que c'était tout ce qu'elle allait me dire et je crois que cela m'aurait suffit, mais... elle enchaîna rapidement.

"T'aurais pas pu m'le dire plus tôt, hein? T'étais bien trop occupé avec ta Charlotte. Je sais que je t'ai dit que j'voulais pas me confier à toi, mais c'est pas nécessaire pour que tu m'oubli complètement."

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me disait ça. Je pensais que c'était ce qu'elle avait de besoin; que je m'éloigne d'elle.

"Tu sais quoi le maigre, je crois que j'préfère ne plus t'parlé du tout. Ça serait mieux comme ça. C'est pas normal que j'm'entende avec tout le monde ici sauf toi. Pis tu te rend même pas compte de ce que tu fais... Fuck you!"

Elle avait recommencer à me dire que j'étais maigre. Cela fit le premier choc. Elle ne m'avait pas appler comme cela depuis un moment. Ensuite, se fit le "fuck you" qui me rentra dedans. Plein de souvenir de cette journée me revinrent. Dans la forêt, seul avec Jamie.

Je me mordis la lèvre et me forcai à repousser cette pensées et à écouter ce qu'elle disait. Mais elle ne parlait plus. J'ouvris la bouche, cherchant quelque chose à dire... mais rien ne sortit. Je ne savais pas quoi dire.

Je l'entendis dire un "anyway" et elle partit. Je sentait quelque chose serrer mon coeur. Je me sentait vraiment mal, comme si on venait de me punir. Je me rassoyai et fixai le fond de la mer, répétant sans cesse les mots que Jamie avait prononcé. Je pensais que je ne faisait que les pensées, mais je les murmurait aussi. Je ne me rendis même pas compte que Charlotte était venu s'assoire à mes côté.

Je ne sais pas vraiment combien de temps j'étais rester assis là. Il commençait à faire sombre.

"C'est beau le coucher du soleil, n'est-ce pas?"

Je sursautai en entendant sa voix. Je regardai un instant au loin et me rendit compte que j'avais devant moi une vue exceptionnel. Mais cela ne m'aida pas vraiment à me calmer. Je regardai un instant Charlotte, elle me souriait. Je lui souris légèrement et je pense qu'elle devina que quelque chose n'allait pas, son regard avait changer. Mais elle ne posa aucune question et je lui en fût reconaissant. Elle me regarda sans rien dire et je sentis mes joues devenir rouge. Pourquoi me fixait-t-elle ainsi?

À ce moment je sentis ses lèvres sur les miennes. Je ne bougeai pas un instant, les yeux ouvert, le coeur battant à cent milles à l'heure. Tout à coup, je la poussai doucement. Elle me regarda, le regard incertain. Je baissai les yeux.

"Je... je suis désoler." dis-je.

"Je pensais que-"

Je la regardai. C'était vrai que je lui avais fait de faux espoirs... On était devenu vraiment proche durant les dernière semaine et même qu'on c'était tenu la main quelque fois, mais... je ne pouvais tout simplement pas. Pas quand mon esprit était occupé par une autre fille.

"C'est cette fille, n'est-ce pas? Jamie?"

Je ne répondit pas. Je fixais le sol, me sentant encore plus mal que tentôt. Elle me releva la tête et me regardant, souriant. Par exemple, je voyais les larmes dans ses yeux...

"Matt, je ne t'en veux pas. C'est correct. J'avais remarquer qu'il y avait quelque chose entre vous, mais... je m'étais dit. J'aimerais qu'on reste amis au moins. Tu es quelqu'un de très intéressant. Juste... donne moi du temps."

Je hochai la tête et elle se leva.

"Bonne chance." me dis-t-elle. "Pour Jamie."

Et elle s'en alla. À ce moment, une larme coula sur ma joue. J'eu envie de crier le plus fort que je le pouvais... je venais de me rendre compte de tout ce que j'avais fait. J'avais utiliser Charlotte. Je m'étais approcher d'elle seulement pour ne plus pensé à la douleur. Pour oublier Jamie, mais en fin de compte... Je n'étais qu'un égocentrique. De plus, cela n'avait servis à rien. Comment Charlotte avait-elle pu ressentir quelque chose pour moi alors que je n'étais que je ne pensais qu'à moi. Je me détestais à ce moment.

Je restai là un moment, sentant le vent me faire frissonner. J'avais froid, mais je n'avais pas le goût d'aller me coucher. Je soupirai et fermer les yeux un instant quand j'entendis quelque chose sonner. Je fronçai les sourcils et me retourner, regardant dans la direction du bruit. Je remarquai alors que quelque chose brillait. Je me levai et prit l'objet dans mes mains avant de me rendre compte que c'était la monde de Jamie. Elle avait du léchapper.

L'objet arrêta de sonner, annonçant qu'il était minuit. Déjà? Je regardai alors la date et soupirai, ressentant cela comme un autre coup. En ce moment j'étais seul et j'avais pas pu choisir une meilleur date pour cela.

"Bonne fête, Matthew." me dis-je.

Je me rassoya et continuai à fixer l'océan. À ce moment, j'aurais aimé disparaitre.


- Chapitre 19 -


9 Juin

Je crois bien que je n'avais pas bougé de toute la nuit. Je devais m'être assoupie quand le soleil avait commencé à se lever, vers dix heures j'étais déjà réveiller. Tout le monde s'était levé vers cette heure là et le bruit du bois qu'on empilait pour faire un feu m'avait réveillé.

 

Je regardai un instant autour de moi pour voir Christopher qui préparait la nourriture. Plus loin, il y avait Dominic et Evelyn qui se parlaient. Personne d'autre n'était là. Je soupirai et passai une main dans mes cheveux. Je n'avais pas envie de voir ni Charlotte ni Jamie aujourd'hui. J'étais bien content de ne pas les voir ce matin.

Comment, en un mois, avais-je pour faire que deux filles ne veulent plus me parler? Le mot égocentrique résonna dans ma tête et je soupirai en fermant les yeux. Quand je l'ai rouvrit, mon regard se posa à nouveau sur le couple qui était assis un peu plus loin.

Je l'ai regardai longuement et me surpris à sourire en les voyant rire, s'embrasser et s'amuser. J'étais heureux pour eux... et en faite, j'étais peut-être un peu jaloux. J'aurais aimé que ce soit à moi que tout cela arrive... que malgré le fait que je sois coincé sur une île et que je ne savais pas quand j'allais rentré, j'étais heureux.

Je vis alors Evelyn qui se leva, embrassa de nouveau Dominic et partie. Je me levai et me dirigeai vers le jeune homme blond.

"Hey, salut Matthew."

"Salut."

Je m'assoyai et fixai l'océan.

"Est-ce que par hasard tu aurais dormis sur le bord de la mer?"

"Mouais." répondis-je.

 

Est-ce que j'avais vraiment envie de parler de cela? En faite, je crois que oui... je crois que c'étais pour cela que j'étais venu m'assoire à côté de Dominic.

"J'ai entendu Charlotte venir se recoucher, mais pas toi. J'ai été surpris quand je t'ai vu coucher en petite boule à côté de la mer. J'ai aussi entendu Charlotte pleuré."

Je me sentis rougir à ce moment. Je me mordis la lèvre inférieur et me frapai mentalement. Je ne voulais pas l'avoir faite pleurer... tout cela était de ma faute.

"Il c'est passé quelque chose?" demanda-t-il.

"Ouais..." répondis-je, sans le regarder. "Je... je crois que je lui ai donné des faux espoirs."

"Oh, d'accord. Je croyais que toi et Jamie-"

"C'est plus compliquer ça." dis-je. "En faite, je crois que j'ai seulement utiliser Charlotte pour pouvoir oublier Jamie."

"L'humain est fait comme cela. On recherche le bonheur, pas la douleur."

"Ouais... mais ça l'a rien changer. Ça n'a fait qu'empirer."

"Laisse le temps allé pour Jamie et... Charlotte va s'en remettre. En faite, c'est ce qu'elle à dit à Evelyn."

Je le regardai pour la première fois depuis que je m'étais assis à ses côté. En faite, il savait tout depuis le début... peut-être qu'il savait que j'avais besoin d'en parler. Je lui souris.

"Merci Dom."

Il me souris. "Eh, au faite... moi et Evelyn on c'est rendu compte qu'on c'étais déjà rencontrer."

"Ah ouais? Où ça?"

"En faite, il y avait un bal masqué en Angleterre quand j'avais environ dix-septs ans."

Je fronçai les sourcils un instant. "Le bal masqué de monsieur Lynch?"

J'avais été à un bal masqué quand j'avais autour de seize ans. C'étais ma mère qui m'avait forcé à aller là. J'en avais pas du tout envie, car cette journée là je devais aller voir Miû. J'avais pas pu y aller à cause de ce bal masqué. Toute la soirée j'étais resté plenté dans un coin à ne rien faire... Sauf à un seul instant.

La voix de Dominic me chassa de mes pensées.

"Oui... tu y es allé?"

"Oui."

"C'est étrange ça."

Dominic se leva et partit sans rien n'ajouter, me laissant dans mes pensées.


- Chapitre 20 -

 

9 Juin

 

J'étais incapable d'avaler une seule bouché de mon diner. Je sentais que si je le faisais, j'allais tout vomir de toute façon. Mon estomac était noué et je n'avais toujours pas vu Charlotte de la journée. Jamie était venu nous rejoindre pour manger, mais elle ne me regarda pas une seule fois.

Je retournai le morceaux de viande dans mes mains, l'écrasant contre la petite plaque de bois qui nous servait d'assiette. Je m'imaginais que c'étais moi. C'étais tout ce que je m'éritais de toute façon.

Si une seule personne de plus devait se retrouver sur cette île, je souhaîtais que ce soit un psychologue.

"Hey, Matthew. Viens avec moi."

Je levai la tête pour voir Dominic qui s'en allait vers la forêt, je le suivis donc. Il ne marcha pas trop loin, mais je vu qu'une autre personne se tenait près d'un arbre. Dominic alla la rejoindre et quand je fût assez proche, je me rendis compte que c'était Evelyn. Qu'est-ce que Dominic avait donc derrière la tête. Le jeune homme pris la main de sa blonde avant de me regarder.

"Je crois qu'on a pas été réunis ici par hasard." dit-il.

Je fronçai les sourcils; de quoi voulait-il parlé?

"En faite, je crois qu'on a tous été choisis pour être la cible de je ne sais quoi. J'ai parlé avec Charlotte et... elle aussi à été à ce bal masqué. On est quatres sur cinq. Il faudrait demandé à Chris aussi, mais..."

Je savais déjà la fin de sa phrase. Il pensait que Chris était celui derrière tout cela. J'avoue que c'était peut-être possible, avec tout ce qu'il avait fait. Dominic du lire sur mon visage que j'avais compris, car il reprit avec une nouvelle phrase.

"Je n'ai pas demandé à Jamie. Et il faudrait voir si Mary et Benjamin étaient aussi à ce bal. Matt, est-ce que se serais possible que tu demandes à Jamie?"

Je baissai le regard. Pourquoi m'écouterait-elle? "Je... je n'crois pas." dis-je.

"Okay. Je vais lui demander alors."

Dominic ne se cassait jamais la tête. Il ne m'avait pas forcer à aller lui demander et c'était tant mieux comme cela. De toute façon, cela n'aurait servis à rien. Elle m'avait bien dit d'attendre qu'elle me fasse confiance... mais peut-être que j'avais déjà gâcher tout cela.

"Ce n'est pas possible qu'on soit tous allé à ce bal, je veux dire... okay, il y a peut être des probabilité que ce soit le hasard, mais... J'fais pas autant confiance au destin." expliqua-t-il. "Mais bon, inquiétez vous pas trop, peut être c'est seulement moi aussi."

"Mais je crois tout de même comme toi." dit Evelyn.

"Moi, je sais pas trop." avouais-je. Je ne pouvais pas croire que j'étais dans un coup monté. Pas moi. J'avais jamais rien faite de mal, enfin, pas vraiment.

"C'est bon... mais encore une question. Est-ce que quelqu'un se souviens de ce bal masqué?"

Je haussai les épaules. "Ouais, je suis resté dans mon coin toute la soirée." dis-je.

"Moi aussi." dit Evelyn.

"D'accord. Okay, j'arrête de posé des questions. Peut-être que la personne qui a tout planifié cela va se rendre compte de ce que l'on fait, alors on est mieux de ne plus en parler. Mais si jamais je trouve de quoi, j'vous le ferai savoir."

Puis il partit, Evelyn le suivis. Est-ce que Dominic était rendu fou? Je soupirai et décidai d'oublier toute cette histoire qui n'était sûrement pas vrai. De toute façon, j'avais d'autre soucis à pensé qu'à cette fête qui c'était passé des années au par avant.

Je retournai près du feu pour me rendre compte que je n'avais pas mangé. Je regardai un instant le morceau de viande avant de le jetter au feu. Je ne serai pas capable d'avaler quoi que ce soit aujourd'hui.


- Chapitre 21 -


15 Juin

Quand j'ouvrai les yeux, je l'ai refermai tout de suite. La lumière faisait mal à mes yeux. C'était comme si le soleil c'était raprocher les plus qu'il pouvait de mon corps pour m'aveugler. J'avais chaud. Je me levai et je sentis tout à coup que tout tournais autour de moi. J'eu tout juste le temps de me retourner pour ne pas me vomir dessus.

Cela faisait combien de fois que je vomissais en seulement un mois? Je soupirai et m'éloigner un peu de la flaque de reflux gastrique avant de me recoucher par terre, tenant ma tête dans mes mains. J'ouvris doucement les yeux pour me rendre compte qu'il n'y avait personne autour de moi.

Ce n'est pas que je voulais nécesserement avoir de l'attention aujourd'hui, mais... de savoir que quelqu'un serait là si je m'évanouirais m'aiderait. Je batterais cela sûrement aussi. Le nombre de fois que je m'évanouis en un mois. Cela me fit pensé à Sleepy Hollow. C'est vrai, Johnny Depp et Christina Riccie on du s'évanouir une dizaine de fois dans ce film. Voir que je pensais à cela alors que mon coeur voulait sortir de ma bouche.

Je me relevai tranquillement avant de marcher par petit pas vers l'océan. Je vins pour mettre un pied dans l'eau quand je sentis tout mon corps tombé. Le noir commença à m'envahir quand je me sentis être retourner. Puis un main vint frapper ma joue. J'ouvrai alors les yeux et vit Jamie. Elle venait de me giffler pour me rammener à moi.

"Qu'est-ce que tu fais coucher dans l'eau? Essaye pas de te suicider l'maigre, tu serais juste peureux."

Je m'assoyai et le regardai un instant avant de me recoucher dans l'eau, mon corps refusait de rester assis ou debout.

Jamie du voir que je n'allais pas bien, car elle fronça les sourcils.

"Matthew... ça va?"

"Pas vraiment." répondis-je.

Elle mit alors une main sur mon front.

"Shit, t'es brulant. Viens avec moi."

Elle me tira le bras pour me remettre debout et mit mon bras autour de son épaule pour me soutenir. Elle m'ammena alors vers la plage et me déposa doucement. Elle courru ensuite vers l'endroit où on dormait, puis elle revint avec la trousse de secours que les cannibals gardaient.

Je regardai la jeune femme chercher dans la trousse de premier soins avant d'en sortir quelques contenant de pillules. Elle les regarda un après l'autre avant d'enfin en prendre un. Elle revint alors vers moi et me tendit deux pillules.

"Tiens, j'espère seulement qu'elle non pas expiré."

Je l'ai pris sans demander ce que c'était et je reposai ma tête sur le sol.

"Tu devrais te reposer." dit-elle.

Je hochai la tête et fermai mes yeux. Cela ne pris que quelques secondes avant que je m'endorme dans un profond sommeil.

*

Quand je rouvris les yeux, je vis que quelqu'un avait fait un feu près de moi. Je me levai et me rendis compte que je me sentais mieux que tout à l'heure. De l'eau avait été mise dans une moitié de noix de coco pour que je puisse en boire. Il y avait aussi un morceau de viande. On n'avait même placé une couverte sur moi et une veste roulée en boule pour que je puisse mieux dormir. Je recconu alors la veste de Jamie.

Est-ce que c'était elle qui c'était autant occupé de moi? Je bu l'eau, sentant que ma gorge était sèche, puis je regardai tout autour de moi. Tout le monde étaient couché. C'est vrai qu'il faisait pas mal noir. Je me levai alors et restai assis un instant à regarder le feu.

Je n'avais plus du tout envie de dormir. J'entendis soudainement quelqu'un bougé et je visu ne silouhaite marcher vers moi. Quand la personne fut assez proche, je remarquai alors que c'était Evelyn.

"Tu vas mieux?" demanda-t-elle en s'assoyant à côté de moi.

"Oui."

"Tant mieux. Dom s'inquiétait pour toi... et Jamie aussi."

Je levai la tête pour la regarder. "Est-ce que c'est-"

"Oui, c'est elle qui c'est occupé de toi." me répondis-t-elle en souriant.

Je sentis alors une chaleur envahir mon coeur, mais je savais que je ne devais pas me rejoindre aussi vite.

"En faite, elle n'arrêtait pas de demander à Dom de faire quelque chose pour toi."

Je sentis mes joues devenir rouge et mon coeur se mit alors à battre rapidement.

"Oh." fut tout ce que je réussis à répondre.

"Tu sais, Jamie elle pense souvent à toi. Ça se vois sur son visage. Et ça se voit sur le tien aussi."

Je répétai le "Oh." Comment Evelyn pouvait voir tout cela... est-ce que j'étais aveugle ou étais-ce seulement parce qu'elle était une fille? "Mais elle m'a dit qu'elle voulait me faire confiance avant."

Evelyn sourit et se leva. "J'crois bien que ça va pas tarder, sinon elle ne serait pas occupé de toi. Eh bien, moi je vais retourner me coucher. Bonne nuit."

"Bonne nuit." répondis-je, perdu dans mes pensées.

Est-ce que tout ce que la jeune femme avait dit étais vrai? Je soupirai et décidai de ne pas trop penser à cela. J'éteignis le feu et prit la couverture et la veste avant d'aller me coucher près des autres. Juste à côté de Jamie. Je lui soufflai alors un "merci", même si elle dormait.

Pourtant j'aurai juré que, malgré le noir, je pouvais la voir sourire...


- Chapitre 22 -

18 Juin

J'avais été malade pendant deux autres jours. Par contre, aujourd'hui je semblais mieux aller. J'avais remarquer beaucoup de chose pendant ce temps. Pour commencer, Charlotte ne me parlait toujours pas, mais elle semblait de nouveau heureuse. Elle riait et s'amusait et pour moi, c'était vraiment important. Cela me faisait me sentir mieux. J'haïssais voir le monde souffrire, surtout si c'était de ma faute.

Ensuite, j'avais remarquer que Jamie n'arrêtait pas de me regarder. Peut-être était-ce seulement pour s'assurer que j'allais mieux, mais... Et puis, c'était sûrement cela. Malgré le fait que ce Evelyn m'avait dit quelques jours plus tôt m'avait resté gravé dans la mémoire. Jamie pensait-elle réellement souvent à moi? J'avais trop peur pour aller lui demander si elle voulait de nouveau qu'on se parle et qu'on essaye d'être plus proche. Si jamais elle me disait d'attendre encore une fois, je le prenderais comme un refus. Deux fois en un mois, c'était trop pour mon coeur.

Après tout, moi même je ne me ferai pas confiance. Je fermai les yeux un instant, comment pouvais-je avoir une estime aussi basse envers moi-même? Parce qu'après tout, même si j'avais faite des erreurs, je pourrai toujours me reprendre et devenir quelqu'un de mieux. On apprend de nos erreurs.

Cette pensées me fit sourire et je me sentit mieux. Juste de savoir que je pouvais changer me remontait le morale. En faite, je sentais qu'aujourd'hui serait une bonne journée.

Je fis intérompue de mes pensées quand j'entendis un cris persant. Je me retournai pour appercevoir Evelyn et Dom qui courraient comme des fous en balancant leur bras de haut en bas. Je souris un instant, pensant qu'ils ne faisaient que se courrire après. Il formait vraiment un beau couple ensemble.

Je continuai un instant à les regarder jusqu'à ce que je me rende compte qu'ils faisaient des signes à quelque chose vers la mer. Je regardai plus attentivement et remarquai un bateau au loin. L'adrénaline monta alors rapidement dans mon corps et je me levai en courrant pour aller les rejoindres et faire des signes au bateau.

Je sautai comme un malade, criant le plus fort que je pouvai. Ce n'était pas un gros bateau, mais au moins, quelqu'un pourait enfin nous sortir de là. Il était tout de même loin, mais il sembla nous voir, car il changea de direction et s'avança tout à coup vers nous.

Je souris, ça allait vraiment être une bonne journée! Mais juste au moment où je pensai à cela, uen rafalle de vent décida de venir pousser les vagues fortement. Je me mordit la lèvre inférieur, inquiet. Stresser même. Et s'il n'atteignait pas la plage?

Je vis soudainement l'homme qui se tenait sur le bateau sortir de sa cabine. Puis ce qui arriva me figea sur place. Il s'était jeté à l'eau.

"NON!" s'écria soudainement Charlotte qui était venus nous rejoindre. "Pourquoi il a fait cela!"

"Vous pensez qu'il y a d'autre monde sur ce bateau?" demanda Evelyn.

Je pouvais lire la panique dans les yeux de tout le monde. Je regardai à nouveau le bateau; il se dirigeai toujours vers l'île.

"J'espère bien..." dit Dominic.

Tout le monde resta silencieux pendant que le bateau se dirigeait dangeureusement vers nous. Mon coeur battait si fort, j'étais presque certain que tout le monde l'entendait. Je voulais que quelqu'un nous sauve. J'avais seulement envie de crier "FUCK, SAUVÉ-NOUS! J'T'ÉCOEURÉ!" mais je n'en fit rien, cela ne ferait que nous stresser encore plus.

Le bateau arriva alors au bord de la plage. Il fonçait droit vers nous, sans s'arrêter. Cela nous prouva qu'il n'y avait personne d'autre dans le bateau.

"COURRER!" cria Dominic.

Je fis se qu'il dit et le suivit un peu plus loin sur l'île. Puis on se retourna pour appercevoir que le bateau s'était arrêter. La tension était palpabe et mon coeur battait toujours aussi fort. En faite, je ressentis même mon repas remonté dans ma gorge.

Personne ne dit rien, même quand Dominic s'avança vers le bateau. Il ne semblait pas vraiment sûr si il devait monté dans le bateau ou rester là. Après tout, qu'est-ce qui pourrait arriver à part que le bateau explose. Je pense pas que cela allait arriver... ou peut-être.

Il se décida alors à s'approcher du bateau et Chris l'aida à monter. Je crois que je n'étais pas le seul à retenir mon souffle. Il resortit quelque minutes plus tard de la cabine.

"La radio ne marche pas."

On entendit alors un gros bang. Je me retournai pour appercevoir que Jamie avait donné un coup de pied dans son sac remplis d'objet. Celui ci s'était alors vidé, répendant tout son contenue par terre. Elle semblait vraiment fâcher.

"... par contre, il y a une caisse remplie de rhum."

"Ah! Enfin une bonne nouvelle!" s'écria Jamie. "Allez, emmene-là!"

Christopher et Dominic débarquèrent la boite et Jamie prit aussitôt une bouteille avant de l'ouvrire et d'en caller une gorgée.

"J'peux pas croire qu'il n'y ai que cela sur le bateau." dit alors Charlotte.

"Et bien, c'est comme ça, alors on va en profiter!"

Puis elle reprit une gorgée. Je souris, prenant une bouteille, pourquoi pas profité de ce que l'on avait après tout.

- Chapitre 23 -

18 Juin, le soir.

Cela devait faire une heure qu'on était assis sur la plage à boire, la caisse de rhum à nos côté. Je crois que je n'avais jamais bu aussi vite de toute ma vie, pourtant, je ne sentait pas vraiment les effets de l'alcool envahir mon corps. Par contre, je pouvais bien voir que Jamie commençait à être saoule.

Elle parlait fort, elle riait à presque rien, mais au moins, elle semblait s'amuser. Cela me rendait heureux. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en la voyant parler avec Evelyn et Charlotte. En faite, je crois que c'était la première fois que je la regardais vraiment; ses cheveux blond qui lui arrivait juste en bas des épaules, ses yeux vert tirant un peu sur le brun, la manière qu'elle avait de se jouer dans les cheveux lorsqu'elle parlait, un geste qui devait être inconscient.

Je soupirai, je l'aimais de plis en plus... et cela ne m'aidait pas vraiment. En fait, je n'étais pas la bonne personne pour juger cela vu que je n'avais aucune idée de ce qui allait se produire ce soir.

Les heures passèrent et tout le monde continua de boire joyeusement. Je n'aurais jamais cru qu'on se retrouverai à rire tous ensemble. Même Chris avait l'air heureux, bien que je crois que l'alcool soit l'une des raison aux faites qu'il souriait de nouveau.

Peu à peu, ils commencèrent à aller se coucher. Dom partit en premier, en faite, il n'avait pas vraiment bu et je me sentais mal pour lui. Il aurait du fêter un peu, en faite, il n'avait même pas besoin de s'occuper autant de nous. J'avous que s'il n'avait pas été là pour nous diriger et nous aider avec tout, on n'en serait pas là. Je serais probablement mort... mais, il pourait relâcher sa garde une fois de temps en temps. Au moins, il avait Evelyn pour lui faire pensé à autre chose. J'aurais aimé être utile et le remplacer pendant un moment, mais... si je faisais ça, nous ne survivrons pas longtemps.

Evelyn alla rejoindre son amoureux quelques instants plus tard. Charlotte n'avait jamais vraiment parlé à Chris et je vis qu'elle sentit de la gêne quand, à cause des effets de l'alcool, Jamie vint se coler sur moi. Elle s'excusa et dit qu'elle était fatigué avant de partir.

"Bon, moi aussi je vais y aller!" dit Chris. Il nous regarda et sourit avant de nous faire un clin d'oeil.
"Ne faites pas trop de nieserie!"

Puis il partit.

I just want to let you know my mind refuses to let you go.


À cet instant, je n'eu pas le moment de réagir, car je sentis les lèvres de Jamie se poser sur les miennes. Surpris, je me laisser faire un instant avant de la repousser - même si j'aurais préférer l'embrasser moi aussi.

"Jamie, tu ne sais pas ce que tu fais. Tu as trop bu, on ferait mieux d'aller se coucher."

Elle prit mon visage entre ses mains avant de tourner ma tête vers la sienne. Elle plongea ses yeux dans les miens longuement et je sentis un frisson parcourire mon dos. Je la regardai et je finis par voir qu'elle avait encore assez d'esprit pour savoir ce qu'elle faisait.

"Si tu crois que l'alcool m'affecte autant, tu te trompes."

Puis un silence s'installa. Je trouvais qu'il était lourd, mais en même temps, je me sentais bien. Tenir Jamie dans mes bras, je n'aurais jamais cru que cela se produirait ce soir... ou peut-être bien que si, après tout.

"J'suis prète."

"Hm?" Je la regardai un instant en levant un sourcil, me demandant de quoi elle voulait bien me parler.

"À te dire... ce qui m'est arriver. Je suis désoler de t'avoir fait attendre."

I want to touch you deep inside and find the secrets that you hide.

 

Je sentis alors mon coeur battre rapidement. Si elle était prête à me réveller pourquoi elle ne pouvait croire au gens, c'était parce qu'elle avait confiance en moi, non? Je me sentis mieux tout à coup. De savoir que j'avais réussis à me racheter, que j'avais enfin réussis à entrer dans sa caverne, comme elle m'avait expliquer quelques semaines plus tôt.

"D'accord, je vais t'écouter."

J'avais de la misère à garder mon calme. J'avais tellement hâte de savoir ce qui c'était passé. Le fait qu'elle veuille enfin que nous sortions ensemble prenait le dessus de mes pensées, je devais l'avouer, mais... Je soupirai et décidai de laisser mes pensées de côté pour écouter attentivement chaque mots qui allaient sortir de sa bouche à partir de cet instant.

Elle se décolla de moi et me regarda. Je me mordis la lèvre au faite qu'elle c'était un peu éloigner, mais je me disais qu'elle avait sûrement besoin d'espace pour compter ce qu'elle avait à me dire.

"J'espère seulement que tu ne vas pas me rejetter."

"J'vois pas pourquoi je ferai ça."

Elle me sourit. "Je te promet qu'après t'avoir compter cela, je serai entièrement à toi. Je t'aime, Matthew."

Je sentis mon coeur manquer un bon à cet instant. Je voulu lui répondre que je ressentait la même chose qu'elle, mais ce n'était sûrement pas le temps de parler.

I'll be there as soon as I can but I'm busy mending broken pieces of the life I had before you...

"Quand j'étais plus jeune, mes parents ont été tués. J'étais dans la maison, mais je n'ai jamais vu leur corps. Celui qui les as tués, il a essayer de me tuer aussi. Par contre, un gars du nom de Andy, un ami à mes parents, est venu me sauver. C'est grâce à lui si je suis en vie maintenant. Mais l'homme qui a les a tués c'est sauver.

Pendant longtemps, il m'a élevé comme sa propre fille. Il m'a envoyer à l'école et m'a acheter tout ce que je voulais. Par contre, quand j'ai eu l'âge de 18 ans, il a commencer à me montrer comment me servir d'un fusil. Je me disais que c'était seulement pour me protéger au cas où qu'il lui arrive quelque chose. Après tout, s'il était capable de se servir lui-même d'un fusil, il devait avoir quelques ennemies.

Mais j'ai jamais vu ce qui aurait pu arriver. Jamais je n'aurais pensé que je tuerais une dizaine de personne durant trois ans."

J'eu de la misère à digérer cette phrase. Je cromprenais qu'elle devait être furieuse contre le gars qui avait tué ses parents, mais- Je décidai de continuer à écouter ce qu'elle avait à dire avant de la jugé.

"Andy m'envoyait tué ses ennemies. Ils n'arrêtaient pas de me répéter que j'avais une dette envers lui et que je ne serai jamais capable de retrouver celui qui avait tué mes parents si je ne tuais pas tout ses gens. Je ne sais pas pourquoi j'ai été naïves, mais je les ai tous tué. Un par un. Andy m'avait appris comment faire pour qu'aucune trace ne paraisse, alors je ne me suis jamais faite attraper par la police.

Quelques semaines avant que je décide d'aller au Japon, j'ai réussis à retrouver l'homme qui les avait tué... et je l'ai assassiné. Je lui ai donné ce qu'il méritait. Par contre, Andy est partit quelques jours plus tard, me disant qu'il n'avait plus besoin de moi. En faite, il m'avait utilisé durant tout ce temps."

Elle arrêta un instant, me laissant le temps de diriger un peu ce qu'elle venait de dire. Par contre, la colère pouvait sûrement se lire dans mes yeux.

"C'est pour cela que j'ai eu besoin de temps en arrivant ici. Pour pouvoir faire le vide de tout cela et voir ce que j'avais fait avec du recul. Mais... ce qui m'a surtout éloigner de toi quand j'ai sentis que je commençai à t'aimer c'était le faite que tu avais le même nom que lui. L'homme qui a tué mon père s'appelait Matthew."

J'enregistrai la dernière information inconsciemment, ne focusant que sur un point; elle avait tué plein de gens. Je me levai et sans pouvoir retenir ma colère plus longtemps, je me mis à crier. Je n'étais pas capable d'arrêter mes mots.

"Comment t'as pu être aussi naïves pour tué tout ses gens sans le regréter?!"

"Non, Matt, tu comprends pas. Eux, je m'en veux réellement de ce que je leurs ai fait. Jamais je ne reviendrai la Jamie que j'étais dans ce temps là."

"Mais," continuais-je. "Tu as dit que ce Matthew mérritait d'être tué. Je sais bien qu'il a tué tes parents mais-"

"Matt, il n'a-"

"Non," la coupais-je, "Si tu crois qu'il a eu tord de tué tes parents, il ne fallait pas que tu le tue! Il fallait que tu le dénonces à la police! Régler la violence par la violence ne mène à rien!"

"S'il avait seulement-"

"Non."

"Matt, écoute moi, caliss!"

"NON! Tu vaux pas mieux que lui en l'ayant tué. J'comprend pas comment j'ai pu tomber amoureux d'une meurtrière!"

Puis je partis, sans me retourner, le coeur brisé.

- Chapitre 24 -

20 Juin.

POV'S Jamie.

 

Je me disais que Matt avait raison d'avoir mal pris ce que j'avais fait quelques années au par avant. Après tout, qui ne serait pas choqué d'apprendre que j'avais déjà tué beaucoup de monde dans ma vie. Mais ce que Matt ne semblait pas comprendre, c'était que je le regrettait. Je regrettait tout les coups de feu que j'avais tirer sur les inconnus que je ne conaissais pas. Tous sauf pour le salaud qui avait tué mes parents.

C'était vrai que ce n'était pas une raison pour le tirer. Les mots que Matt avait prononcé résonait encore dans ma tête : "Tu ne vaux pas mieux que lui en l'ayant tué." Mais Matt ne savait pas ce qu'il avait fait d'autre. Cet homme avait ruiné ma vie et ruiné celle de bien d'autre fille. J'en avait mal au coeur que d'y pensé.

J'avais décidé de ne pas essayer de reparler à Matt pour qu'il digère la nouvelle. Après tout, même si je lui expliquai, je ne crois pas qu'il comprendrai, étant aveugler par ce que je lui avait dit. J'imaginais qu'il devait s'en vouloir de m'aimer et cela me faisait mal de le savoir.

Cela m'avait prit tellement de temps avant de croire en lui. Surtout à cause de son nom. C'était pour cela que je préfèrais l'appeler le maigre ou Matt.

En faite, je ne l'avait jamais réveller à personne, ayant peur que celle-ci soit quelqu'un qui ai connu cet assassin et aussi parce que j'avais peur qu'ils aient se genre de réaction. Alors, quand Matt m'a faite comprendre qu'il ne voulait plus rien savoir de moi - après tout, dire qu'il ne comprenait pas pourquoi il m'aimait revenait au même - j'avais sentit mon coeur se briser.

En faite, ce que j'avais réellement peur, c'est que même en m'expliquant, il ne comprendrait pas mieux. Si c'était le cas, je m'haïrais éternellement de lui avoir dit, et je ne serai plus capable de le dire à qui que ce soit.

*

J'étais assise sur le bord de la plage, regardant les vagues. Evelyn et Charlotte était assise non loin de moi, mais je ne leur parlait pas. Parfois, je pouvais me confier à Evelyn, car elle semblait comprendre rapidement. Mais sinon, on ne pouvait pas dire que je parlais avec les autres filles ou les autres gars qui se trouvait sur l'île.

Comme Chris par exemple, je crois pas que je lui ai dit un seul mot sauf si c'était réellement nécessaire. Il ne semblait pas vraiment du genre à parler et avait failli manger Matt.

Je regardai autour de moi pour apercevoir ce dernier assis au côté de Dom. Celui-ci devait être la personne qui me dérangeait le moins sur l'île. Il était tellement responsable et intelligent que, si il n'avait pas été là, je suis certaine que nous serions tous mort la première semaine que nous sommes attéris sur cette île.

Je continuai à les regarder un instant quand ma vision devint flou et je sentis mes entrailles sortirent de mon corps. Je vomis et à ce moment, j'entendit Dom et Matt accourir vers moi.

"Jamie! Qu'est-ce que..." demanda Dom.

Mais il se tut en comprenant. Je me frappai mentalement, sachant exactement pourquoi j'étais malade. Par contre, je ne m'en voulais pas... Après tout, être malade une journée n'était rien de comparable à la raison pourquoi j'étais malade.

Je voulus m'expliquer, mais avant que les mots ne sortent de ma bouche, je me sentis étourdis et je plongeai dans l'inconscience. La toute dernière pensé que j'eu avant que tout deviène noir fut : faite que Dom ne dise rien pour que le maigre ne devine pas... Je voulais lui dire par moi-même.

*

 

Je m'étais réveiller quelques minutes plus tard, couché à la même place où je m'étais endormis. Je me rendis alors compte que Dom n'avait rien dit. Je pris alors une grande bouffé d'air et décidé de tout dire à Matt, pour ne pas compliquer les choses.

"Tu sais pourquoi je vomis, le maigre? C'est à cause de toi. J'ai la même maladie que toi. Ça doit seulement être une grippe ou une gastro... mais pourquoi moi je l'ai eu alors que les autres non? C'est simple. Je t'ai embrasser le jour où je me suis occupé de toi parce que tu étais malade. Mais tu étais un peu dans les vappes, alors tu n'as pas du t'en rendre compte. Je t'aime, Matt."

Malgré qu'il ne me regardait pas, je vis son regard changé quand il entendit mes mots. Il se leva et sans me regarder partit, mais seulement après m'avoir dit "cela ne change rien à ce que tu as fait."

- Chapitre 25 -
[non complété]

 

22 Juin

J'étais assis près de la forêt, coucher par terre en regardant le ciel. Je ne faisais que pensé à elle. Non, je ne pensais pas à Jamie, mais bien à Miû. Je ne pouvais la sortir de ma tête en ce moment et je savais exactement pourquoi.

Je fermai un instant mes yeux et essayer d'éclairer mes pensées. Pensé à Jamie me faisait déjà assez mal, en ajoutant Miû, c'était pire.

C'était une belle journée et j'aurais pu resté coucher là toute la journée, a essayer de pensé à rien. Et c'est ce que j'allais faire. J'avais l'impression que je n'avais pas vraiment prit de repos depuis que j'étais arriver ici. Je soupirai; qui était-je pour parler quand Dom, lui, n'avait réellement prit aucun repos. Je ne savais vraiment pas comment il faisait.

Je commençais tranquillement à m'endormir quand un bruit qui me coupa toute penser. Je reconnu le bruit avant même d'avoir ouvert mes yeux, je pense que j'avais trop écouté Apocalypse Now. Je rouvris mes yeux pour appercevoir, comme je l'avais deviné, une hélicoptère qui se volait au dessus de l'île.

Je me levai alors rapidement pour voir que tout les autres étaient déjà en train de faire des grands signe à l'engin. Je courrai alors vers eux et fit de même, je voulais absolument sortir de cette île. C'était enfin notre chance. Mon coeur battait très vite à l'idée de retourner chez moi. C'était tellement loin dans ma tête que j'avais presque oublié à quoi ça ressemblait là-bas.

Je souris en voyant l'hélicoptère se rapprocher de nous. Dom semblait tellement heureux qu'il sautait partout. Je m'imaginais déjà à bord de cette hélicoptère.

Elle s'approchait de plus en plus et je regardai un instant Jamie. Elle ne souriait pas, elle avait plutôt l'air d'avoir hâte que l'hélicoptère se pose. Je regardai alors un instant par terre... c'était si dure de laisser mon regard plus que quelques secondes sur elle.

J'entendis alors un cri et je regardai de nouveau en haut. L'hélicoptère s'en venai toujours vers nous, mais à une vitesse folle... elle était en train de tomber. Mes yeux s'écarquillèrent et je sentis mes jambes courrir le plus loin possible. J'eu tout juste le temps de me jetter par terre, quand l'engin eurta le sol. Je restai un instant au sol, les bras protégeant mes yeux, ne regardant pas. Je me rendis alors compte que je tremblais.

Je regardai alors autour de moi pour m'assurer que tout le monde était bien en vie. Pour m'assurer que Jamie était en vie. Tout le monde semblait présent et aussi ébraler que moi. Je me levai et me dirigeait vers eux.

Je regardai un instant le visage de Dom et pu y voir une déception que je n'avais jamais vu au par avant sur le visage d'un homme.


"Bon..." dit-t-il. "On ferait mieux de s'assurer qu'elle n'explosera pas et de regarder si il y a encore des vivants."

Je hôchai la tête et me dirigeai vers l'hélicoptère. Au bout d'un moment, on se rendit compte qu'il n'y avait jamais eu aucune personne dans cette hélicoptère; elle était controler automatiquement. Dom n'arrêtait pas de murmurer des "c'est étrange" et des "ça ne se peut pas."

Je décidai de ne pas trop m'en préoccupai et je retournai me coucher près de la forêt, pour oublier, ne serais-ce qu'un instant, que j'étais sur une île déserte.

 

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